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mardi 7 mars 2017

En finir avec Monica, de Candance Bushnell

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Titre : En finir avec Monica
Auteur : Candace Bushnell
Date de Sortie : 1 Juin 2016
Prix : 20,90€ format broché
Thème : Chick Lit
Maison d’édition : Albin Michel
Note : Abandon

Résumé :

Pandy Wallis est l’auteur d’une série de romans autour de la vie d’une jeune femme à Manhattan. Son héroïne, Monica, est partout : à la télé, sur de gigantesques affiches publicitaires, dans la presse, les réseaux sociaux… le public l’adore ! Et son éditeur est de plus en plus impatient de recevoir la suite de ses aventures, ce qui arrangerait aussi le dernier mari de Pandy, endetté jusqu’au cou pour financer son restaurant à Las Vegas ! Mais Pandy a d’autres projets beaucoup moins lucratifs : elle veut publier un roman historique sur son ancêtre Lady Wallis. Pourra-t-elle échapper à l’ombre de Monica ?
Après l’explosion de son mariage, Pandy réalise soudain qu’elle tient enfin l’opportunité de démarrer une nouvelle vie.
Mais avant, il faudra qu’elle se réconcilie avec son ex-meilleure amie, l’actrice qui interprète le rôle de Monica à l’écran – et qui a de bonnes raisons de ne pas vouloir que Pandy renonce à son héroïne !
Candace Bushnell, au sommet de sa forme, dévoile avec humour et ironie les dessous du monde des célébrités.

Avis :

Tout commençait super bien. On débarque dans la vie de Pandy Wallis écrivain d’une saga à succès, adaptée au cinéma. L’héroïne de cette saga, Monica, est parfaite en tout point et commence à prendre trop de place dans la vie de Pandy. 
Elle en a marre qu’on l’identifie uniquement avec Monica. Elle veut prouver qu’elle est capable d’écrire autre chose. Elle veut donc se lancer dans un projet, mais les habitudes ont la dent dure et cela va être dur de ne plus penser à Pandy sans l’associer uniquement à Monica. 

 Ce livre m’a plu de suite de par son résumé. Je m’attendais à une superbe histoire pleine de pep’s, déjanté et rafraîchissante. 

 C’est bien ce que j’ai retrouvée au début. L’insouciance, la fiesta entre copines à refaire le monde, les excès en tout genre. 

 Cela commençait vraiment fort, très rafraîchissant j’ai beaucoup ri et je commençais à m’identifier aux personnages.

 Malheureusement petit à petit le soufflé retombe, tout cela devient vite redondant, les mêmes clichés et c’est vite caricaturale. Pourtant, l’histoire à tous pour plaire, une trame sympa qui donne envie, un décor de rêve, des héroïnes qui donnent la pêche. 

Mais voilà pour moi la sauce n’a pas prise. Je me suis forcée et je n’ai pas pu aller plus loin que la moitié. 

 La plume de l’auteur est néanmoins très agréable à lire. Elle nous embarque facilement dans la décadence de ses héroïnes. 

 Malgré tout, ce mélange n’a pas fonctionné avec moi et c’est donc conclu par un abandon. 

 Merci aux Éditions Albin Michel pour ce service presse 

#Milie

mercredi 15 février 2017

Je sais où tu es, de Claire Kendal



Titre : Je sais où tu es
Auteur : Claire Kendal
Date de sortie : 3 Février  2016
Prix : 19.90€ format broché
Thèmes : Suspense- Angoisse - Viol -Harcélement - Policier
Maison d'édition :Albin Michel
Note : 7.5/10 
Résumé : 

Où que Clarissa aille, Rafe est là. Ses messages saturent son répondeur ; ses cadeaux qu'elle refuse s'entassent devant sa porte. Rafe a été clair : rien ne peut le faire renoncer. Pour échapper à son emprise, Clarissa décide de le piéger... Un thriller fascinant, best-seller en Angleterre, qui envoûte le lecteur jusqu'à sa fin, absolument terrifiante.



Mon avis : 

Clarissa sort d'une aventure assez complexe avec un homme marié. Et puis il y a son collègue de travail qui apparaît. Attentionné, amoureux, il s'immisce dans la vie de la jeune femme avec une impressionnante facilité.

Tout est prétexte à lui montré qu'il n'est jamais bien loin. Il sait ce qu'elle aime, il a d'ailleurs les mêmes loisirs qu'elle. Mais trop c'est trop. Elle se retrouve coincé par cet homme qui ne veut plus la lâcher sous prétexte qu'il l'aime. Le problème c'est qu'entre l'amour et la folie il n'y a qu'un pas et c'est homme est , au grand dam de Clarissa, complètement fou.

Prise au piège elle ne sait pas comment faire face à tout cela.

Rafe quand à lui est pour moi un réel psychopathe. Il a choisi ou non la folie, mais une chose est sûre, il fait vraiment peur, Il n'hésite sur rien, va toujours un peu plus loin, mais c'est fait très intelligemment. Et pour moi il n'y a rien de plus dangereux qu'un fou qui réfléchit avant d'agir.

L'auteure est très précise dans les descriptions de ce que vit Clarissa et ça fait vraiment peur, c'est intense. Ressentir aussi intensément ce qu'elle subit est très perturbant. Claire Kendal à fait beaucoup de travail sur ce roman et cela se ressent. Le fait de découper la narration en trois parties est là aussi très bien choisi. Cela attise la curiosité du lecteur, nous fait monter crescendo dans l'angoisse au fur et à mesure que l'on avance.

Tenu en haleine du début à la fin, il n'est pas toujours facile de se retrouve face à l'horreur qu'est le harcèlement. Claire Kendal grâce à son style, réussi à totalement nous insufflé le ressenti de Clarissa, nous donnant la chair de poule.

Mais, car oui il y a un mais, j'ai déploré certaines longueurs qui auraient pût être évitées dans la seconde partie du livre, ainsi que le dénouement totalement prévisible bien avant la fin et ça c'est vraiment dommage. Car tout au long de la lecture on se retrouve malmené et assailli par des émotions intenses et là, j'ai juste eu l'impression de recevoir un seau d'eau glacée sur la tête. Comme si l'auteure c'était dit d'un coup : vite il faut que je le finisse et qu'elle l'avait bâclé. C'est vraiment dommage. 

En bref, pour un premier roman pour Claire Kendal, je trouve qu'elle a beaucoup de talent, un style précis et intense, travaillé, qui vous laissera sans voix, mais qui à mon goût est tiré un peu vers le bas à cause de la fin. Je vous le conseil néanmoins si vous aimez les thrillers psychologiques.

Merci aux Editions Albin Michel pour ce service presse.


#Milie

lundi 13 février 2017

Souviens-toi de moi comme ça, de Bret Anthony Jonhston



Titre : Souviens-toi de moi comme ça
Auteur : Bret Anthony Johnston
Date de sortie : 2 Mars 2016
Prix : 22€ format broché
Thèmes : Famille, drame
Maison d'édition :Albin Michel
Note : 10/10 
 
Résumé : 
 
Justin Campbell, onze ans, a disparu sans laisser de trace. Dans la cellule familiale livrée au chagrin et au désarroi, chacun cherche sa propre échappatoire : la mère, qui s est prise de passion pour la protection des dauphins, passe ses journées dans un centre marin ; le père entame une liaison ; et Griff, le fils cadet, passe ses journées seul, à faire du skateboard dans la piscine à sec d un motel abandonné ou à rendre visite à son grand-père qui tient un établissement de prêt sur gage. 

Quatre ans plus tard, la police découvre Justin, séquestré par un pédophile, tout près de chez lui. Un miracle qui ne fait qu accentuer les tensions au sein de la famille. Alors que ses parents se débattent avec la culpabilité de ne pas avoir su retrouver leur fils, Justin peine à surmonter son traumatisme. Et l assignation à résidence du kidnappeur dans l attente de son procès ne fait qu accentuer les envies de vengeance du père, soulevant par là même la question de la justice et de la résilience.
 
 
Mon avis : 
 
Nous allons vivre avec nos protagonistes, un événement des plus terribles pour des parents: la disparition d'un enfant.
 Vivre dans la crainte, la douleur, la culpabilité, l'ignorance. Tant de sentiments destructeurs.
 
Alors, même si la famille Campbell va vivre un réel soulagement lorsque leurs fils sera retrouvé, quatre ans plus tard, certains sentiments seront ancrés tellement profondément, qu'il sera difficile de les oublier, ni même essayer de les mettre de côté.
 
Alors, certes ici on retrouve la trame assez courante du drame familial, mais l'auteur à réussi à en faire quelque chose de juste exceptionnel. Nous embarquant dans cette histoire, qui fait froid dans le dos, sans aucune retenue.
 
Je me suis mise à la place de cette famille, pour au final, en ressentir chaque moment de douleur, de culpabilité et de désir de vengeance. Après tout, comment accepté que le pédophile qui a fait du mal à son enfant, soit assigné à domicile si proche de notre maison. C'est juste inconcevable.
 
L'auteur à choisi une narration assez particulière, mais qui donne une autre profondeur au récit. On ne se focalise pas uniquement sur les faits, on nous fait vivre le ressenti des multiples personnages, ce qui rend la lecture encore plus prenante.
 
Je vous préviens de suite une fois commencé, vous allez avoir beaucoup de mal à le lâcher.
 
Cette lecture me faisait peur. J'avais peur de souffrir, d'avoir mal. Et c'est ce qui c'est passé. J'ai eu l'impression que au fur et à mesure où je tournais les pages, le ressenti de mes émotions était multiplié par 10.Il à décidé non pas de faire ressortir nos sentiments sur le drame de cette disparition, mais plutôt sur tous le vécu des personnages. Leurs visions. Et c'est juste une grosse claque.
 
En bref, j'ai un véritable coup de cœur pour ce livre, pour sa narration et surtout ses émotions. L'auteur à réussi à m'accrocher dès le départ et ne m'a pas lâché jusqu'à la dernière page. Je ne suis pas surprise d'apprendre qu'il sera adapté au cinéma. 
 
Merci aux Editions Albin Michel pour ce service presse.
 
#Milie 

mercredi 8 février 2017

Newland, de Stéphanie Janicot



Titre : Newland
Auteur : Stéphanie Janicot
Date de sortie : 2 Mars 2016
Thèmes : Dystopie, Réflexion
Prix : 19€90 en broché
Maison d’édition : Albin Michel
Note : 6.5/10

Résumé : 

Suite aux mesures drastiques prises durant les siècles précédents, l'Europe devenue Newland vit désormais en paix et en harmonie. Chaque citoyen se voit orienté à quatorze ans vers la filière qui correspond le mieux à ses inclinations. Depuis l'enfance, au vu de ses performances, Marian est assurée d'être dirigée vers un domaine intellectuel. Aussi éprouve-t-elle un véritable choc à ne pas y être admise et un sentiment d'injustice qui va la conduire à transgresser les lois de Newland et en découvrir le fonctionnement, au risque de s'y briser. Roman d'anticipation autant que roman d'apprentissage, Newland nous plonge au coeur des questionnements les plus brûlants qu'Aldous Huxley, avec Le Meilleur des mondes, avait posés en son temps sur notre devenir et sur les dérives qui aliènent, au nom du bonheur et de l'égalité, la notion même de liberté.

Mon Avis :

La terre a subi de nombreuses guerres, elle est maintenant victime des combats entres peuples.

L'Europe a prit une décision radicale : la fermeture de ses frontières. Ils vivent maintenant en totale autarcie, coupés du reste du monde. Les naissances et les morts, sont totalement contrôlés par le gouvernement.

Marian est née dans ce monde en recherche de perfection, à 14 ans elle doit rejoindre la sélection "blanche" qui représente l'élite, sauf que rien ne se passe comme prévu.

On se retrouve ici  dans une dystopie adulte. On nous offre une vision de ce que pourrais devenir notre mon dans l'avenir, mais d'une façon assez réalistes. Les thèmes abordés sont également ceux qui nous touchent actuellement: religion, pouvoir argent et écologie.

Le choix de la narration est assez surprenant. Il mêle différents point de vue et différentes époques. Ce qui pourrait être perturbant, mais qui au final, nous apporte des éléments de compréhension supplémentaires.
Le point négatif me concernant est le manque de dialogue, on est plus dans la réflexion que dans l'action. Ce qui est dommage car du coup même si les personnages sont intéressants, je n'ai pas réussi à m'attacher, ni à ressentir d'émotions.

En bref, c'est un avis plutôt mitigé, car même si j'ai apprécié les réflexions que l'auteur nous pousse à avoir, le manque de dialogue fait cruellement défauts. Et j'ai malheureusement eu un goût d'inachevé concernant la fin, malgré qu'elle soit surprenante.

Merci aux Editions Albin Michel pour ce service presse.

#Milie



vendredi 3 février 2017

Sortie de classes, de Laurent Torres

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Titre : Sortie de classes
Auteur : Laurent Torres
Date de sortie : 1 septembre 2016
Thèmes : Vie scolaire,Critique de la société, Désillusion
Prix : 18 € Format Broché
Maison d’édition : Albin Michel
Note : 5,5/10


Résumé :


Issu d une famille bourgeoise, Julien est professeur de français dans un collège de banlieue. Tout en racontant son quotidien difficile (la souffrance de certains élèves, l hypocrisie et la lâcheté de sa hiérarchie), il se remémore ses propres années de lycée. Dans les deux époques, un personnage sert d ancrage : Louis, un ancien camarade de classe taciturne, et Sofiane un de ses élèves exclu.
Dépassé par sa propre impuissance et par les paradoxes du système éducatif, Julien interroge sa fonction – de professeur, de citoyen et d’homme.


Mon avis :


Julien est un prof de français agrégé dans un collège de banlieue. Ce métier, qui lui a pourtant toujours vendu du rêve et convenu jusque-là, commence à l’étouffer. Venant d’une famille fortunée, il a du mal à faire face au monde modeste dans lequel évoluent ses élèves. Un jour, voulant entendre l’un d’eux, le professeur se rend compte que cet élève est différent du reste de ses camarades.

En effet, Sofiane est muet. Un handicap qui se rappelle chaque jour à l’adolescent, un mal-être profond qui ramènera aussi Julien de l’autre côté du tableau, à l’époque où lui-même était élève. Il avait alors fait la connaissance de Louis, celui qui fut son meilleur ami, une personne différente et le souffre douleur de sa classe pendant ses années lycée à cause de sa disparité.

J’ai apprécié sans plus ce roman, je trouve que l’auteur a bien fait de montrer du doigt que l’éducation scolaire n’a pas énormément évolué : de nos jours, l’impuissance des enseignants en est au même point que depuis les années 80.
Il n’y a pas eu beaucoup d’amélioration en plus de 30 ans. Les parents et professeurs n’ont toujours pas les clefs pour que le racisme et la peur de la différence des uns et des autres ne soit pas l’un des problèmes principaux qui règnent sur les établissements scolaires. Ils n’arrivent pas encore à faire accepter à tous les élèves qu’être différent n’est pas une fatalité mais plutôt une chance.

Ce qui ne m’a pas plu, l’auteur a trop misé sur le passé de Julien en nous le présentant sous forme de flash-back. On passe plus de temps avec le narrateur à sa période d’adolescent qu’au présent dans son rôle de professeur. On suit trop le parcours de Julien dans ses jeunes années au lieu de voir sa prise de conscience fasse aux peu de changements qui ont eu lieu dans le monde de l’enseignement.

Une lecture que je qualifierais de mitigée. Tout n’est pas mauvais, je pense juste que l’auteur n’a pas su assez exploiter sa première idée qui méritait bien plus d’attention.

Merci aux éditions Albin Michel pour ce service presse.

#Clarisse

On regrettera plus tard, de Agnès Ledig

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Titre : On regrettera plus tard
Auteur : Agnès Ledig
Date de sortie : 2 mars 2016
Thèmes : Souvenir, Amour maternel
Prix : 19€50 Format Broché
Maison d’édition : Albin Michel
Note : 10/10 


Résumé :


Cela fait bientôt sept ans qu’Eric et sa petite Anna Nina sillonnent les routes de France. Solitude choisie. Jusqu’à ce soir de juin, où le vent et la pluie les obligent à frapper à la porte de Valentine. Un orage peut-il à lui seul détourner d’un destin que l’on croyait tout tracé ?

Mon avis :


De multiples personnages, deux histoires à un demi-siècle d’intervalle qui sont étroitement liées.

Valentine Bergeret, la trentaine et institutrice, mène une vie calme dans sa ferme où vit aussi son grand-père. Le soir du 13 juin 2010, lors d’un orage très violent, sa vie si paisible va se voir chamboulée par l’arrivée d’un homme avec une enfant dans les bras sur le pas de sa porte.

En effet, Eric a besoin de l’aide de cette inconnue car sa fillette est prise d’une douloureuse montée de fièvre due à cette bronchite qui l’encombre depuis quelques jours.

Ne supportant pas de laisser cette enfant dans son état, Valentine ouvre la porte de son foyer à ces deux personnes sans même les connaître afin d’apporter les soins et le repos qu’il faut à cette fillette de sept ans. 
Un séjour qui changera le cours des existences de tout le monde…

Que dire de plus à part que ce roman est un tendre coup de ♥ !

Je connaissais de loin Agnès Ledig grâce à sa réputation d’auteur déjà faite, on m’avait dit plusieurs fois de lire l’un de ses récits, une envie que j’avais toujours repoussée.

Lorsque j’ai eu l’occasion d’avoir son dernier livre en service presse avec un tel résumé, je me suis dit allez, j’essaye ! Ce fut une excellente idée, les personnages sont tellement touchants que je n’ai pas vu le temps défiler lors de ma lecture.

Valentine m’a surprise, elle est de ces rares personnes qui ont encore du bon sens pour aider les autres. Elle ne laisse pas ses a priori prendre le dessus sur ses émotions, elle écoute ce que lui dicte son cœur qui est au diapason avec sa conscience. Elle est admirable, j’ai eu beaucoup d’estime pour ses actes.
Quant à Eric, en parcourant les routes avec sa fille, il fuit une tragédie qui a détruit tout ce qui faisait de lui un homme solide. Perdu après ce terrible malheur, sa rencontre avec Valentine va lui offrir une nouvelle chance d’être heureux. Un homme fort qui, malgré les souffrances, m’a touchée en plein cœur quand j’ai tout appris sur son passé. Ils ont été tellement ébréchés lui et sa fille. J’en ai eu la larme au bord de l’oeil.

Ce livre est de ceux qu’on n’a pas envie de voir se finir, je voulais qu’il continue même si la fin est inéluctable. Munie d’une plume sensible et éprouvante, l’auteur m’a prise aux tripes sans que je m’en aperçoive, surtout avec ses personnages attachants, ô combien réels, je visualisais chaque scène décrite à merveille. L’auteur a très bien su m’emprisonner dans son univers émouvant, dévoilant lentement les sentiments de chacun avec une belle finesse.
J’ai passé un excellent moment lors de ma lecture de « On regrettera plus tard ». Pour les fans de l’auteur ou ceux qui ne la connaissent pas encore, je vous recommande de lire ce roman.

Ah et j’oubliais, je ne vous ai pas parlé de tous les protagonistes qui sont dans cette histoire pour garder un brin de mystère… Bonne lecture à vous !

Merci aux éditions Albin Michel pour ce service presse.

#Clarisse 

Les yeux couleur de pluie, de Sophie Tal Men

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Titre : Les yeux couleur de pluie
Auteur : Sophie Tal Men
Date de sortie : 4 mai 2016
Thèmes : Colocation,Médecine,Romance
Prix : 17€ 50 Format Broché
Maison d’édition : Albin Michel
Note : 8/10


Résumé :


La timide Marie-Lou doit effectuer ses quatre années d’internat à Brest. Le bout du monde pour celle qui n’a jamais quitté Grenoble, sa ville natale.
En découvrant en même temps les joies de la colocation et les dessous du monde hospitalier, la jeune étudiante en médecine, confrontée à la détresse des patients et à l’esprit paillard des internes, s’affranchit vite. Et succombe au charme d’un interne en chirurgie, loup solitaire amateur de surf, de plus en plus énigmatique au fil des pages.

Marathon des gardes, urgences, caprices d’un chef de service, fêtes trop arrosées, péripéties drôles ou dramatiques, vie quotidienne d’un hôpital, imbroglio amoureux… un roman plein de fraîcheur, avec des personnages attachants et de multiples rebondissements, aussi efficace qu’une bonne série américaine.


Mon avis :


Marie-Lou vient de quitter Grenoble pour aller faire son internat de médecine à Brest, un bout de France que je connais très bien vu le nombre de fois où je l’ai parcouru, et l’auteur a su le décrire parfaitement pour que j’aie la sensation d’y être à nouveau.

Dès son arrivée dans la clinique Cavale-Blanche, notre jeune interne fait la connaissance de sa collègue Farah Youssef, ainsi que du reste du personnel de l’établissement qui va la mettre rapidement dans le bain afin qu’elle laisse éclore son talent. Et surtout Matthieu, ce beau surfeur qui malgré ses airs d’ours mal léché, risque de lui faire tourner la tête en un clignement d’œil.

Un roman frais, plaisant et qui vous assure un moment de détente idéal que je recommande vivement aux accros des séries TV Grey’s Anatomy et Private Practice. Je retrouve tous les ingrédients qui font de ces séries TV des succès dans ce roman français auquel je n’ai pas pu m’arracher pour le mettre en pause lors de ma lecture.

Les thèmes de la romance et la médecine cohabitent très bien, aucun des deux ne prend le pas sur l’autre, l’auteur les a merveilleusement bien adaptés en développant ce qu’il fallait sur le plan médical sans effrayer son lecteur avec des grosses ébullitions de sang, ça m’a bien plu.

Quant aux personnages, Marie-Lou est une personne adorable que j’ai apprécié suivre dans ses débuts de carrière. On n’en apprend pas énormément sur elle, ce que je reproche un peu à l’auteur, alors que c’est le personnage sur lequel on devrait tout savoir.

Puis même s’il y a parfois des longueurs, j’ai voulu lire «  Les yeux couleur de pluie » qui comporte des joies, des pleurs et des révélations jusqu’au bout pour savoir comment se finalisait l’histoire de Marie-Lou entourée du vent du Finistère.
Pour un premier roman, bravo à Sophie Tal Men. Malgré quelques imperfections, j’ai passé un agréable moment.

Merci aux éditions Albin Michel pour ce service presse.

#Clarisse 

Femme au foyer, de Jill Alexander Essbaum

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Titre : Femme au foyer
Auteur : Jill Alexander Essbaum
Date de sortie : 4 janvier 2016
Thèmes : Psychologie,Erotisme
Prix : 22€ Format Broché
Maison d’édition : Albin Michel
Note : 6/10


Résumé :


Anna était une bonne épouse. La plupart du temps.
Anna, une Américaine de trente-sept ans, est une épouse apparemment parfaite. Son mari suisse travaille dans une banque d’affaires et elle s est installée avec lui dans une riche banlieue de Zurich où elle élève ses trois enfants. Cependant, malgré les apparences d’une vie confortable, Anna, coupée de ses racines, s’ennuie dans cette Suisse si différente de son pays. Incapable de communiquer avec un mari de plus en plus distant, elle se tourne vers la psychanalyse, et se surprend à chercher un épanouissement sexuel avec d’autres hommes. Mais mettre fin à ces relations devient de plus en plus difficile et elle commence à perdre le contrôle. Au moment où la frontière entre passion et moralité s’estompe, Anna découvre qu il n y a pas de retour possible.


Mon avis :


Anna Benz est une femme au foyer. À trente-sept  ans, elle est mariée à Bruno, un suisse qui l’a expatriée sur son territoire natal afin d’y construire leur famille. À la tête d’une petite tribu de trois enfants, cette mère a une vie qui paraît simple, belle et parfaite. Une vie tranquille qui est censée la rendre heureuse et complète.
Sauf que ce quotidien dans lequel elle évolue se ressert autour d’elle comme un étau à chaque respiration. Mariée à un homme qui désire plus sa télé que celle qui dort à côté de lui, mère d’enfants qui paraissent inexistants malgré leur présence. Nous découvrons une femme, prête à sombrer, au bord d’un gouffre profond qui l’entraîne doucement dans un isolement effrayant.
C’est lors d’un rendez-vous avec sa psychologue qu’un rayon de soleil va traverser son monde monotone. Décidée à avancer dans ce pays dont elle ne connait rien, poussée dans ses derniers retranchements, Anna prend des cours d’allemand qui lui ouvriront de nouveaux horizons.

En effet, en plus de pratiquer une nouvelle langue, elle redécouvre les plaisirs du corps avec un autre élève. Trouvant une porte de sortie à cette existence étouffante, Anna enchaîne les aventures sexuelles sans éveiller les soupçons. Chaque nouveau partenaire est son exutoire personnel, un bol d’air dans son quotidien devenu trop pesant pour ses frêles épaules.

Un roman qui donne à réfléchir. 
Je le termine perplexe et me demande si je l’ai réellement aimé. 

Ce dont je suis sûre, c’est que Jill Alexander Essabaun réussit de façon subtile à nous plonger dans l’existence de cette mère au foyer. Avec son écriture franche et percutante, il y évoque avec une facilité déconcertante les sentiments qui subjuguent son personnage principal, tout en nous les transmettant. Des rendez-vous avec la psychologue aux ébats avec ses amants, l’auteur ne nous laisse aucun répit. De bout en bout du roman, on tourne les pages pour connaître de quoi sera faite la suite sans jamais savoir à quoi vraiment s’attendre.

Mais honnêtement, ne vous arrêtez pas aux besoins sexuels d’Anna. Les actes sont très explicites et dénués de sentiments, plutôt présents pour combler des instants de solitude, elle fait cela pour échapper à l’ennui qui la guette. 

Malgré tout, il y a derrière cela un problème plus profond. J’ai eu envie de l’aider, l’encourager à sortir de cette cage dorée qui l’enferme chaque jour davantage.
Ce qui m’a déroutée en lisant son histoire,  c’est sa réalité angoissante, elle m’a glacé le sang dans les veines. Je me dis que d’autres femmes en sont au même stade qu’Anna et il n’y a personne pour les écouter, les libérer de ce mal-être habituel, qu’elles essayent de trouver le soutien et l’échappatoire sans jamais y arriver.

Un roman révélateur qui devrait être lu par un vaste public, qui aiderait les autres à comprendre le quotidien d’une femme au foyer qui rêve souvent d’évasion.

Merci aux éditions Albin Michel pour ce service presse.

#Clarisse