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mercredi 22 août 2018

Meg en eaux troubles, de Steve Alten


Titre : Meg en eaux troubles
Auteur : Steve Alten
Date de sortie : 4 Juillet 2018
Prix : 20,90€ format broché
Thèmes : Mégalodon, Science océanique
Maison d'édition : Pygmalion
Note : 7/10

Résumé :

À la fin du Pliocène s'éteint le plus gros et le plus féroce prédateur de toute l'histoire : le Carcharodon megalodon.
Dix-huit mètres de long pour vingt tonnes, l'ancêtre des grands requins blancs a dominé la chaîne alimentaire marine pendant des millions d années.

De nos jours, en Californie, le professeur Jonas Taylor, paléobiologiste et ancien pilote de submersible pour la Navy, tente en vain d'oublier sa dernière plongée. Il ne peut effacer de sa mémoire ce qu'il a cru voir, ce qui a causé la mort de deux hommes, ce qui a ruiné sa carrière militaire : la tête du monstre, triangulaire, horrifiante, et son étrange éclat luminescent.

Lors d'une conférence, il défend sa théorie : les megs peupleraient toujours les profondeurs. Ridiculisé par ses pairs, seule une descente dans la fosse des Mariannes pourrait prouver ses dires.

Mais réussira-t-il à s'échapper une nouvelle fois du gouffre de l'enfer ?

Mon avis :

Enfin un livre qui me sort complétement de ma zone de confort ! En ce moment j'ai un ras-le-bol des romances et compagnie, j'avais envie d'action, de sang, de trucs qui font frissonner un peu ! Et puis, je ne sais pas vous, mais j'adore les scénarios catastrophes, ça me fascine... Avouez, qui ne s'est pas fait piéger devant les feuilletons des après-midi sur les tornades, les pandémies, les mégalodons (justement !), qui n'a pas été fasciné par Les dents de la mer et Jurassic Park (qui sont également des livres à découvrir) ?

Meg est un livre qui est déjà sorti il y a plusieurs années et qui se retrouve adapté en film (Sortie aujourd'hui, le 22 Août !). Pour l'occasion, le roman a été réédité Le 4 Juillet et modernisé.

Pour les non-habitués du genre, il faut que vous sachiez que c'est une histoire d'aventure scientifique, certains termes peuvent en rebuter plus d'un, mais l'océan est tellement fascinant ! Passez outre, et au bout d'une centaine de pages vous plongerez en eaux troubles au côté du séduisant Jonas Taylor (interprété par Jason Statham à l'écran). Cet homme était pilote de submersible pour la Navy, mais suite à un incident dans la fosse des Mariannes (la plus grande du monde) qui a causé la mort de deux de ses collègues, il est renvoyé et se reconvertit en paléobiologiste plaidant l'existence des mégalodons, ce que même l'armée réfute !
Il est sur d'avoir vu l'un d'eux lors de sa dernière plongée...

Jonas est intéressant, il est très humain. Il va vivre des choses incroyables, et quand je dis ça, je ne mâche pas mes mots, vous n'avez jamais vu/lu ça !
Vous aurez même une petite romance en fond, mais vraiment secondaire.

A présent, je dois vous parler de l’héroïne du livre, oui, car le mégalodon est UNE meg, LA meg ! Une jeune femelle qui va bientôt avoir des bébés... Et qui a faim, très faim. Car hors le point de vue de Jonas, nous avons aussi une vue extérieure de la Meg, ce qu'elle pense, imagine, ressent, choses qu'en temps normal nous ne pouvons comprendre, bien sur ce n'est pas comme si nous étions dans sa tête, c'est plus une observation extérieure, intime et précise. La Meg est un requin géant, froid, affamé, curieux aussi au début...

Découvrez sans tarder le face à face entre Jonas et une Meg !
Ensuite, courrez au ciné le voir en 3D pour encore plus de frissons !

Je remercie Pygmalion pour ce service presse.

#Aurélie



dimanche 17 juin 2018

Le langage de la solitude, de Jan-Philipp Sendker


Le langage de la solitude, de Jan-Philipp Sendker





Titre : Le langage de la solitude
Auteurs : Jan-Philipp Sendker
Date de sortie : 2 mai 2018
Thèmes : Roman étranger
Prix : 20,90€
Maison d’édition : JC Lattès
Note : 9/10


Résumé :

Paul Lebovitz est un américain qui vit en solitaire depuis des années, après avoir affronté la perte de son fils.
Sa rencontre avec Christine va le changer, tout changer. Sa vie, son destin, ses croyances.
C’est ainsi qu’un beau jour, Christine reçoit une lettre du frère qu’elle pensait mort depuis tant d’années.
Elle va alors se lancer, avec Paul, dans une aventure dont ils risquent de ne pas ressortir indemnes…

Mon avis :

Hello tout le monde !

Grande nouvelle ! Enfin un livre à la hauteur de ce que j’attendais ! Cette chronique s’annonce non seulement pleine de bons arguments afin que vous lisiez ce roman au plus vite, mais aussi riche en informations si vous souhaitez une lecture originale et qui vous touchera jusqu’au plus profond de votre être (ouais, carrément !).

On va donc commencer par ce que j’ai apprécié dans ce livre : tout ! Enfin, presque, sinon la note ne serait pas de 9 !
Mais les thèmes abordés étaient à la fois tellement différents et tellement imbriqués : la politique, la satire, la censure, l’amour, le combat pour la vie, les croyances occultes, les légendes du peuple chinois, l’Histoire de la Chine, la richesse du parti et de ses employés contre la pauvreté des villageois oubliés et abandonnés par le gouvernement chinois.

Sincèrement, j’ai été bouleversée par la façon d’écrire de Jan-Philipp Sendker. J’ai vu plusieurs avis qui cassaient un peu ce livre car ce sont des lecteurs et lectrices fidèles de cet auteur.
Pour ma part, c’était une grande première, et j’ai vraiment apprécié cette plume délicate qu’a cet écrivain hors pair.
D’autant que dans ses styles narratifs, il arrive même à insérer le thriller et du suspense dans cette aventure que l’on pense en premier lieu être uniquement politique.
Et là, pour moi, c’est donc la cerise sur le gâteau…euh…sur le livre !

Bref, cet auteur est vraiment magistral. Je me ferai donc un plaisir, lorsque j’aurai du temps, de parcourir sa bibliographie afin de lire d’autres écrits de sa plume.

On regrettera quand même la fin de ce récit, qui pour moi, méritait de dépeindre ce qui était vraiment arrivé à Yin-Yin, la nièce de Christine.
Encore une fois, je ne spoilerai pas, mais il est dommage de la revoir d’un coup et de ne pas savoir pourquoi ni comment cela est arrivé, ce qu’elle a vraiment traversé, ce qu’elle retient de cette expérience qui est tout de même décrite comme traumatisante, et surtout, ce qu’il va advenir d’elle dans le futur : où va-t-elle aller ? Vers la musique ? Vers un engagement politique ? Quel dommage…les aventures de Yin-Yin m’ont laissé un goût amer d’inachevé…d’où ma note de 9/10, car c’est cela qui m’a vraiment déplu dans cette histoire.

Sinon, vous pouvez vraiment y aller les yeux fermés. Ce livre vous fera même vous remettre en question, si vous réussissez comme moi à plonger dans cette aventure hors du commun.

Merci à la maison d’édition JC Lattès pour ce service presse !

#Charløtte

samedi 20 janvier 2018

Pour Siri avec amour, de Judith Newman






Titre : Pour Siri avec amour
Auteur : Judith Newman
Date de sortie :  17 janvier 2018
Thèmes : Essais et documents
Prix : 20,90€ Format Broché
Maison d’édition : JC Lattès
Note : 3/10


Résumé :

Suivez dans cet essai écrit par la maman d’un enfant autiste le quotidien de Gus (atteint de TSA – troubles du spectre autistique), de son frère jumeau Henry, de leur papa John et de leur maman Judith.
L’auteure raconte au fil des pages les aventures de sa famille, liées aux particularités de Gus, un petit autiste si particulier, mais en même temps si attachant.
Découvrez leurs journées entourés de rires, de trains, de situations cocasses, parfois gênantes, mais dont ils se sortent toujours.


Mon avis :

Alors, moi qui ai l’habitude de rédiger des avis sympathiques, même quand on s’attaque à mes domaines de prédilection, ici, je vais être beaucoup moins gentille.

« Pourquoi ? », me direz-vous. Et bien déjà, le titre et l’illustration du livre ne reflètent pas DU TOUT son contenu intégral…en effet, « Pour Siri avec amour » n’est qu’un chapitre de cet essai, donc quelques pages sur presque 300…
De plus, le slogan « Une mère, son fils autiste et la tendresse des machines » ne synthétise pas ce qu’on s’apprête à lire. En regardant la première de couverture, le lecteur se dit « cool, je vais plonger dans le quotidien d’un enfant autiste fasciné par les machines et les nouvelles technologies »…détrompez-vous ! Et si vous voulez être trompés davantage, retournez le bouquin et parcourez donc la quatrième de couverture…ce qui est reflété dessus, c’est un centième de ce que contient le livre, et encore je suis sympa.

Ensuite (non, le massacre n’est pas terminé), parce que manque de pot pour Mme Newman, je suis autiste moi aussi (autiste Asperger, plus précisément), et en terminant ce livre, j’étais soulagée, car il ne me restait plus rien à faire (à part cette chronique !), j’avais fait mon devoir de chroniqueuse : lire le livre jusqu’au bout. Mais quand je découvre à quelques pages de la fin, précisément en page 279, que vous parlez de « maladie mentale » et de « pathologie » (je cite votre propre texte et vos propres mots) pour qualifier l’autisme, là je me dis qu’on touche vraiment le fond.

Il en est de même pour vos états d’âme entremêlés de politique tout au long de ce livre, qu’on retrouvera quelques fois, et dont on se fout royalement.
Pareil pour vos relations avec telle chanteuse ou tel écrivain. On s’en fiche aussi que vous travailliez au Times et que vous vous en vantiez pendant des pages et des pages. Et la place véritable de l’autisme là-dedans, vous m’expliquez ? Eh bien oui, inexistante. Et c’est dommage, car c’est censé être la base de votre roman, zut de zut.

Enfin, on ne connaît même pas le degré d’autisme de votre fils, Gus. On ne sait pas s’il est plus de type Asperger, autiste sévère…et les clichés vont bon train aussi, dans ce livre : les autistes qui ne regardent pas les personnes à qui ils font la conversation, les intérêts restreints à tout bout de champ, l’ignorance totale des sentiments amoureux et amicaux (ou du moins le manque de « filtre »).

Cela aurait été intéressant de connaître l’endroit sur le spectre où se situe votre bambin, ça aurait aidé pas mal de parents je pense. A la place, vous vous contentez de dire qu’il est autiste, et de décrire ses comportements. Je ne ressens même pas de votre part (en tout cas, dans votre œuvre ici critiquée) une once d’empathie pour Gus. Pas mal de neurotypiques* (*personnes non autistes) disent qu’on a pas d’empathie, nous les autistes, qu’on ne se met pas suffisamment à la place des autres. Mais faudrait parfois vous regarder.

En bref, je ne vais pas épiloguer pendant 2500 ans. Juste pour dire que je n’ai du tout aimé ce livre, que je suis bien contente de l’avoir terminé et que je ne le recommanderai pas pour comprendre l’autisme et ses vicissitudes.


Merci beaucoup malgré tout à la maison d’édition JC Lattès pour ce service presse !


#Charløtte