mercredi 10 mai 2017

Transférés, de Kate Blair




Titre : Transférés 
Auteur : Kate Blair
Date de sortie : 13 avril 2017
Thèmes : Dystopie, Virus, Jeunesse 
Prix : 16€95 Format Broché 
Maison d’édition : Michel Lafon, collection jeunesse 
Note : 3/10

Résumé :

Dans un futur proche, l'humanité a trouvé le moyen de soigner facilement les malades : transférer les maladies aux criminels, qui sont parqués dans des ghettos à l'écart de la société. 
C'est dans ce monde qu'est née Talia Hale. À seize ans, elle est la fille du peut-être futur Premier ministre d'Angleterre. Alors qu'elle est atteinte d'un rhume pour le plus grand dégoût de son entourage, elle va subir son premier Transfert. Mais rien ne va se passer comme prévu et Talia va sauver une petite fille d'une agression. Une petite fille qui vient des ghettos et qui va pousser Talia à découvrir l'envers du décor et l'horreur d'un système déshumanisé. 
Talia va désormais tout faire pour empêcher son père d'aggraver la situation des bidonvilles, pour sauver ses nouveaux amis qui y habitent et rectifier une société où la frontière entre bien et mal est plus floue que jamais. Elle devra briser le cocon doré dans lequel elle a grandi et être prête à combattre tout ce en quoi elle a cru.


Mon avis :


Étant fan de la littérature du genre dystopique depuis quelques années après avoir lu dans un premier temps la série Divergente qui avait été un grand coup de cœur, lorsque j'ai lu le résumé de Transférés, j'ai tout de suite su que je voulais lire ce roman. 


Malheureusement, Transférés est pour moi une énorme déception. J'ai mis presque 2 semaines pour lire les 263 pages qui le composent. Je l'ai arrêté au moins 4 fois avant de prendre la décision de l'entrecouper avec un autre roman pour essayer de ne pas le laisser définitivement de côté. J'ai lutté, je me suis accrochée pour arriver à le lire jusqu'à la fin. Une fois terminé, mon ressenti reste le même, ce roman est une belle déconvenue.

Pour nous faire découvrir ce nouveau monde, nous sommes plongés dans la vie de Talia, la fille d'un sénateur qui est en pleine campagne électorale et qui manque cruellement de succès. Alors que Talia Hale doit subir un transfert à l'hôpital afin d'éliminer un vilain rhume, la jeune fille se retrouvera témoin de l'agression d'une fillette qui disparaît juste après l'altération. 
Dès lors, les médias font d'elle une héroïne, ce qui tombe à pic pour la notoriété de son père. Sauf que Talia n'en a que faire, elle veut savoir comment va la fillette. Pour cela, elle prendra de lourdes décisions qui changeront à jamais sa vie de privilégiée.

Le seul point positif que je retire de ce roman, c'est mon attachement aux personnages, surtout à Talia. Je me suis vite prise de sympathie pour cette jeune fille des quartiers aisés qui a de la compassion pour les autres. Elle ne reste pas dans sa petite bulle de luxe et n'hésite pas un instant à se mettre en danger pour aider des personnes dont elle ignorait tout il y a encore peu de temps. C'est grâce à elle surtout que j'ai voulu terminer ce livre.

En ce qui concerne l'idée de base, qui avait vraiment de quoi me plaire, elle n'a pas fait mouche. L'histoire se déroule dans un futur non daté où la moindre maladie n'a plus d'impact sur la population riche. Oui, les personnes dites aisées ont la possibilité de faire Transférer leur maladie à des criminels. Une façon très futuriste de faire payer leur peine à ces derniers, à cause des délits qu'ils ont commis. 
Avec ce concept, Kate Blair ne pouvait pas faire plus original ! Néanmoins, je trouve qu'il n'y a pas eu assez de développement. Tout comme le reste du roman, cela manque de profondeur. 
L'auteur avait de quoi faire, elle aurait par exemple pu mieux mettre en avant les inégalités entre les membres de la population. 
Même si sa plume est assez fluide, je trouve qu’elle n'a pas su mettre son sujet en avant, elle avait de la matière mais n'a pas réussi à l'utiliser, ce qui est dommage.

En bref,

Un roman qui pour moi n'est pas une réussite. Malgré un résumé intéressant et une couverture très bien travaillée, je reste sur mon premier sentiment de déception, Transférés ne m’a pas autant fait rêver que je l'espérais.

Merci aux éditions Michel Lafon pour ce service presse.

#Clarisse

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