mardi 27 juin 2017

Bad : Amour interdit, tome 1, de Jay Crownover




Titre : Bad : Amour interdit, tome 1 
Auteur : Jay Crownover 
Date de sortie : 3 mai 2017
Thèmes : suspense, romance, vengeance 
Prix :  7€50 Format Broché 
Maison d’édition : Harlequin, collection &H 
Note : 8/10

Résumé :

Premier volet de la série BAD, nouvelle série deRomance New Adult 

«  Des bad boys, des vrais…  »  

Seul l'amour pourra les sauver... 

Il s’appelle Bax. Un nom qui fait trembler tout le quartier de The Point. Un nom synonyme de violence, un nom synonyme de sang. Et aujourd’hui, Bax a bien l’intention de le faire couler pour obtenir des réponses. Car il vient de sortir de prison après cinq années  ; 1  826 jours passés derrière les barreaux, sans bière, sans fille, sans rien, pas même la garantie d’en ressortir vivant. Et pour commencer, il doit trouver Race, celui qu’il considérait comme son meilleur ami, pour lui poser quelques questions sur cette fameuse nuit où tout a basculé. 

Elle s’appelle Dovie. La survie dans The Point, ça la connaît. Elle a même établi quelques règles. Règle n°1  : se la jouer discrète, par exemple en s’habillant comme un mec et en cachant sa crinière rousse. Règle n°2  : éviter de sortir avec les types du coin. Règle n°3  : ne jamais rien devoir à personne. Mais lorsque Race, son frère, disparaît mystérieusement, Dovie n’a plus le choix. Adieu les règles, bonjour le danger. Car son seul espoir de retrouver son frère tient en trois lettres  : Bax.  

Mon avis :

Un an que j'entends parler de cette série, une année qu’on ne m'en fait que des louanges. Lorsque j'ai eu l'opportunité de lire ce premier tome réédité en format poche, j'ai sauté sur l'occasion : que pouvait bien me réserver le célèbre Bax ? 

Ma première rencontre avec lui se fait lorsqu'il sort de prison après y avoir été incarcéré pendant 5 longues années. Enfin dehors, il décide de reprendre contact avec son meilleur ami, Race, qui aux dernières nouvelles a disparu sans laisser de trace. Où est-il passé ? Est-il encore en vie ? Et si ce n'était pas qu'une simple disparition ?

Prêt à se mettre en danger pour retrouver son ami qu'il considère comme un frère, Bax va vite comprendre qu'il n'est pas le seul à le rechercher. Novak, un trafiquant sans vergogne, le veut lui aussi vivant mais pour une toute autre raison. 
Voulant mettre Race en sécurité dès qu'il lui aura mis la main dessus, Bax débute ses recherches dans les rues de Point, cette bourgade où règnent les gangs, le commerce de la drogue, la violence et les meurtres. 
En plus de devoir poursuivre des pistes dans des coins peu fameux, Bax apprend que Race a une sœur nommée Dovie qui l'attend depuis un bon moment. 
Ne sachant pas où est son frangin, la jeune femme n'a qu'une solution : suivre Bax dans ses investigations. Or, ce bad boy ne voit pas ça d'un très bon œil. Avoir dans les pattes une femme qui ne le branche même pas, très peu pour lui. Sauf que Dovie ne se laissera pas mettre sur le côté, que cela plaise ou non à Bax. 

Bax est le bad boy type que je m'attendais à découvrir. Issu d'un milieu peu fréquentable, il est plongé depuis son jeune âge dans des embrouilles qui l'ont mené il y a peu derrière les barreaux. Il savait ce qu'il risquait à voler des voitures et à participer à des combats clandestins. Cela ne l'a jamais effrayé, il sait ce qu'il vaut et quel destin peu fameux lui réserve la vie. 
Les gens ont peur de lui, il le sait, il utilise cet atout en sa faveur pour parvenir à ses fins. Cette dure réputation le suit, et pourtant rien en lui de ce que j'ai pu voir ne fait de lui un méchant. Bien au contraire, derrière cette facette de grosse brute se cache un homme doux qui n'a juste pas eu un bon départ dans la vie ; il a dû s'adapter dans le milieu dans lequel il a grandi et se forger une mauvaise image pour qu'on le respecte.  

Dovie connait bien le milieu dans lequel a dû évoluer Bax, vu qu'elle vient presque du même. Gentille, tendre, elle veut une belle vie pleine de joie, de bonheur et d'amour. Elle n'est pas le genre habituel de femmes avec lequel Bax s'amuse mais il y a un quelque chose en Dovie qui ne lui déplait pas et ça, la jeune femme l’a bien compris. Elle sait qu'elle a un atout dans son jeu pour obliger Bax à l'aider dans la disparition de son frère. 

Les deux personnages sont intéressants, j'ai aimé voir comment les choses allaient s'échauffer entre eux jusqu'au point de non-retour. Leur relation augmente en profondeur au fil des pages, j'ai apprécié qu'ils ne se sautent pas dessus au bout de cinq minutes. Pour ce qu'il y a dans l'histoire globale, il y a quelques longueurs et répétitions qui alourdissent le bon fonctionnement de l'intrigue car oui, il n'est pas question que de romance dans ce roman, il y a aussi du suspense.

Pour ce qui est de la plume de Jay Crownover, ceux qui me connaissent savent que j'en suis totalement fan depuis que j'ai lu sa série «  Marked Men », mais ici j'en suis déçue par les quelques accrocs cités ci-dessus. 

En bref, 

Une lecture plutôt plaisante, je lirai la suite avec joie en espérant avoir le meilleur de l'écriture de Jay. 

Merci aux éditions Harlequin pour ce service presse. 

#Clarisse

lundi 26 juin 2017

Interview de Emma M. Green, le 26 Juin 2017


Bonjour les filles,
 Nous vous remercions d'avoir accepté de répondre à nos questions ! On vous avoue avoir littéralement fait la danse de la joie en l'apprenant !

Le plaisir est partagé ! (petites pirouettes sur nous-mêmes !) <3 <3

 Avant tout, acceptez-vous de vous présenter à nos lecteurs et de nous raconter le parcours qui vous a amené à écrire ensemble ?

Nous sommes deux plumes cachées sous le même pseudonyme, Emma Green. On a choisi de garder nos prénoms (et tout le reste) secrets, mais on se fait surnommer Em & Ma par nos Greenies, nos merveilleuses et fidèles lectrices.
Toutes les deux, on s’est donc rencontrées sur les bancs d’une école de journalisme il y a plus de dix ans, on a formé un duo de choc pendant nos études, nos stages et nos premiers vrais jobs. Et c’est rapidement devenu une évidence qu’on continue à travailler à quatre mains quand l’opportunité s’est présentée d’écrire pour les Éditions Addictives.

Ça fait bientôt cinq ans et dix-huit romans qui sont nés de cette collaboration du tonnerre. Et comme on ne s’arrête jamais, le 19ème est en préparation !


Qu'est-ce qui vous a donné l'envie d'écrire ces romances aussi « addictives » (pour le coup, votre maison d'édition porte bien son nom !) ? D'où tenez-vous votre inspiration? La vie réelle, votre entourage, la musique... Avez-vous chacune un rôle particulier dans l'écriture ?


L’addiction, c’est en effet le maître mot de notre maison d’édition. On veut rendre nos lectrices accros comme on l’est depuis toujours par les séries télévisées.

Nous, à la fin d’un épisode de Scandal, 13 Reasons Why, This is Us, The Good Wife ou Murder, par exemple, on trépigne, on soupire, on s’arrache les cheveux, on crie à l’injustice. Mais on sait que l’attente vaut le coup et que des émotions encore plus fortes nous attendent dans quelques jours (ou quelques heures, grâce à Netflix…). Voilà ce qu’on veut susciter chez vous. Promis, ce n’est pas de la cruauté ! Juste une façon de créer de  l’émotion.

Ensuite, tout nous inspire : les films et les séries qu’on voit, les romans qu’on lit, les gens qu’on aime, nos voyages… On a chacune une imagination débordante (nos éditrices nous soufflent « trop débordante » dans l’oreillette ), mais rien de tel que la vraie vie pour nous donner des choses à dire, à écrire. Est-ce qu’il existe un sujet plus vaste, plus riche, plus infini que l’amour ? Et plus addictif ?


Vous avez certainement des projets en cours, pouvez-vous nous en dire plus ou est-ce « Secret défense » ?

C’est un demi-secret mais on peut vous en souffler quelques bribes : il s’agit de la dernière partie de notre trilogie. Après Corps Impatients et Cœurs Insoumis, vous découvrirez Âmes Indociles, un spin-off qui vous fera voyager avec Lennon et Calliopé vers Cape Cod, une péninsule sauvage tout au bout de la Côte Est. Ces deux-là ont le cœur bien accroché, bien écorché aussi, mais face à l’amour qui va les frapper de plein fouet, ils vont avoir le vertige. On ne peut rien vous dire de plus à part… Sensations assurées !

Et après ça, encore un beau projet. Un peu fou, complètement imprévu, mais sur lequel on commence à se pencher. Et quelque chose nous dit que nos Greenies seront au rendez-vous…


 Parmi tous vos livres écrits ensemble, lequel recommandez-vous en premier ?

Question difficile qu’on nous pose à chaque salon ou presque, et on répond souvent : « Lisez comme vous êtes, lisez comme vous aimez ».

Aux grandes amoureuses de l’amour, on conseille "Toi + Moi", sans doute notre saga la plus intense. Pour celles qui aiment rire, ce serait plutôt Call me Baby. Pour celles qui ont beaucoup de caractère, "Call me Bitch". "Love me if you can" plaira aux originales, "Kiss me if you can" aux vraies gourmandes, "Bliss" aux vraies romantiques (ou à celles qui ont de l’autodérision). "Jeux Interdits" et "Jeux Insolents" toucheront les émotives et les éternelles adolescentes. "Fallait pas me chercher" est assez différent de nos autres romans, il est fait pour celles qui aiment l’action ! Enfin, notre trilogie du moment plaira aux lectrices qui aiment mélanger romantisme, suspense et humour. Il faut être un peu barrée et un peu fleur bleue pour suivre Thelma, Solveig et Calliopé dans leurs aventures !

 
Mais rien n’est figé ! 

On essaie toujours de vous glisser dans la peau d’héroïnes qui ont du répondant, de la suite dans les idées, quelle que soit leur histoire ou leur passé.
Et notre plus grand défi, c’est de vous faire tomber amoureuses de nos héros les plus intouchables, les plus insupportables. Qu’ils soient rebelles, sérieux, sarcastiques, arrogants, taiseux, blessés… ils finiront par vous toucher.

Il n’y a que les romans qui ont ce pouvoir magique : vous transporter ailleurs, vous faire rêver, vibrer, comme si vous y étiez. Toutes ces histoires vont un jour ou l’autre résonner dans la vôtre, vous faire réfléchir et peut-être vous donner envie de vivre un peu plus fort. Un peu plus comme dans les livres.

C’est d’ailleurs l’un de nos crédos : on est l’héroïne de sa propre vie, c’est à nous de l’écrire !


 Quelles sont vos passions, en dehors de l'écriture ?

Elles sont aussi nombreuses que variées… On a une passion commune pour la mer, pour les chiens (et les animaux en général), pour les causes féministes et pour à peu près tout ce qui se boit et se mange. Mais pour résumer, on aime beaucoup rire et on aime beaucoup pleurer. Ajoutez l’écriture et vous avez nos trois principales activités.

Mais on a aussi nos petits péchés mignons chacune de notre côté :
Les chaussures (par milliers), la science-fiction, la musique (sur laquelle improviser des chorégraphies improbables), les films de Jane Campion, pour Em’.
La déco, les polars, les vieilles chansons (sur lesquelles chanter à tue-tête), les prénoms originaux, les émissions de télé un peu nulles mais qu’on regarde honteusement quand même, pour Ma.
Vous trouverez un peu de tous ces ingrédients dans nos romans !

 Avez-vous un endroit favori pour écrire ? Comment faites-vous pour noter toutes vos idées ?

Ce ne sera ni très original ni très romanesque, mais deux bureaux, deux ordinateurs et des milliers de post-it partout, de notes qui volent, de carnets aux pages arrachées. Pour structurer tout ça, on a nos fées des Editions Addictives et des heures de travail à deux, évidemment, pour accorder nos violons et nos cerveaux !

Quels sont vos auteurs préférés ?

Sans aucune hiérarchie ni chronologie, on peut citer : Stephen King, Jane Austen, Tracy Chevalier, J.K Rowling,  George Sand, Emile Zola, Suzanne Collins, Amélie Nothomb, Bernard Minier, Katherine Pancol, J.R.R. Tolkien, Helen Fielding, Fred Vargas, Albert Cohen, Anna Gavalda, Boris Vian, Harper Lee, les sœurs Brontë et plus récemment Christina Lauren, Colleen Hoover, Kristan Higgins, Jennifer Armentrout ou Jojo Moyes.

On aime bien le mélange des genres !


 Si vous deviez choisir un couple mythique historique, fictif ou contemporain, quel serait-il ? Et pourquoi ?

Rien ne surpassera Patrick Swayze et Jennifer Grey dans Dirty Dancing !

Mais on a été très touchées, chacune à notre façon, par les couples de Jane Austen, par les sublimes Clint Eastwood et Meryl Streep qui crevaient l’écran dans La route de Madison, par Richard Gere et Julia Roberts dans Pretty Woman, Buffy et Angel,  Bonnie & Clyde, Ennis et Jack dans Brokeback Mountain, Rose et Jack dans Titanic, Scarlett et Rhett dans Autant en Emporte le Vent, Jane Eyre et Edward Rochester et par tant d’autres !

Un autre couple qui nous a marquées, c’est Ross et Rachel dans Friends. C’est d’ailleurs de leur histoire qu’on tient notre pseudonyme (Emma est le prénom de leur fille après des saisons entières de « je t’aime moi non plus »). Ils ont marqué notre adolescence, c’est l’une des premières histoires d’amour impossible à laquelle on a cru quand même.



Quel est le film que vous adorez regarder en boucle ? Et devant quelle série TV passez-vous vos meilleurs moments ?

Em’ : La leçon de piano de Jane Campion pour le cinéma. Un pur chef d’œuvre. Les séries télé ? Elles sont trop nombreuses pour toutes les citer, mais celle du moment pour nous, c’est 13 Reasons Why !
Ma’ : Forrest Gump, parce que je ris et pleure à tous les coups. Dernier coup de cœur série : This is Us
.


 Question banale, mais toujours intéressante : vous allez sur une île déserte avec le droit de ne prendre que trois choses, qu'emportez-vous ?

Em’ : ma liseuse, un kit à mojito et un calendrier d’hommes nus. Quitte à mourir seule sur une île, autant que ce soit le moins seule et le moins triste possible.
‘Ma : une machette, un briquet et un filet de pêche (oui, je suis trop pragmatique et oui, je regarde trop Koh Lanta).


 Si vous deviez passer une soirée avec un personnage réel ou fictif, quel serait t-il ou elle ? Pourquoi ?

Em’ : J.K Rowling ! Parce qu’elle a non seulement créé un univers fabuleux, mais aussi parce qu’elle est drôle, corrosive, féministe, humaniste, engagée. Une femme en or !
‘Ma : Et Patrick Swayze, parce qu’il est parti beaucoup trop tôt en nous laissant un peu toutes dans un coin…

 Un petit mot pour vos fans ?

Merci d’être si nombreuses, si patientes, si romantiques, si grinçantes, si passionnées, si passionnantes ! On a de la chance de vous avoir !

On vous retrouve très vite sur :
Facebook : Emma Green
et Instagram : https://www.instagram.com/emmagreenauteure/?hl=fr  

samedi 24 juin 2017

Celle qui murmurait à l'oreille du mec en costard, de Laetitia Constant


Titre : Celle qui murmurait à l'oreille du mec en costard
Auteur : Laetitia Constant
Date de sortie : 21 Juin 2017
Prix : 14,90€ format broché
Thèmes : Amitié, Ecologie, Amour
Maison d'édition : Pygmalion
Note : 8/10

Résumé :

À vingt-sept ans, Fauve est une jeune femme dynamique. Gérante d’un haras atypique niché dans la forêt landaise de Gascogne, elle y exerce avec passion le métier de chuchoteuse. Elle soigne des chevaux traumatisés, tout en donnant des cours d’équitation responsable aux enfants.
C’est alors qu’une lettre de la mairie vient tout menacer : son terrain vient d’être acheté par une société immobilière qui veut l’expulser.

Non, elle n’a pas tant donné pour tout perdre aussi bêtement !
Elle se rend directement au siège de cette société traîtresse… pour découvrir que l’homme à la tête du projet n’est autre qu’un odieux personnage, arrogant et coureur, qu’elle a déjà eu le malheur de rencontrer.

Le voici, semble-t-il, décidé à détruire sa vie.
Pour qui se prend-il ?
Fauve ne se laissera pas faire !
Et la guerre est déclarée.

Mon avis :

Fauve Albertini est une jeune thérapeute équestre, qui grâce à un ami de ses parents, a fondé un haras spécialisé dans les soins pour les chevaux traumatisés au cœur de la forêt Landaise.

Après avoir passé une semaine au Maroc, forcée par sa meilleure amie, qui l'a juge trop absorbée par son travail et pas assez par sa vie sentimentale, elle retrouve sa petite vie routinière avec plaisir, bien qu'elle a toujours en tête le jeune homme qu'elle a rencontré en vacances...

Jusqu'à ce matin où elle reçoit une lettre qui va faire écrouler son univers.
L'ami de ses parents l'a trahi en vendant la terre de son haras. Elle est expulsée avec ses chevaux ! Pourtant elle décide de ne pas se laisser
faire et de montrer à la société immobilière qui rachète le terrain (et ceux de ses voisins agriculteurs) en leur faisant miroiter des billets, qu'elle ne se laissera pas jeter dehors sans combattre. 

Elle monte donc au siège de cette entreprise, à Bordeaux ! Et qu'elle n'est pas sa surprise en rencontrant le PDG de découvrir qu'il s'agit de l'homme qu'elle a rencontré au Maroc :
cet affreux « Voisin » arrogant et sur de lui...

Voilà une lecture idéale pour les vacances !
Vite lue, pétillante, touchante et totalement addictive ! 
Par contre, il n'y a pas de sexe, alors les aficionados des scènes érotiques, ne soyez pas étonnés, par contre la tension sexuelle est bien là !  

J'ai adoré Fauve, quel caractère !
Et son entourage n'est pas déméritant à ce niveau-là non plus.

Laetitia Constant a beaucoup accès ce roman sur l'amitié qui unit Fauve et Carla depuis de longues années, leur colocation détonante et leur complicité en tant que collègues. Rafraichissant !
Nous abordons également la question écologique de la destruction des forêts pour y monter de nouvelles constructions et ce pouvoir qu'ont les grandes entreprises à racheter les terrains et parvenir à leurs fins tout en s'opposant aux écologistes régionaux.  

L'histoire est bien dosée, sans longueurs, je la recommande vivement !
J'ai été attirée par le titre qui me faisait penser au film avec Robert Redford, Kristin Scott Thomas et Scarlett Johansson : « L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux », ainsi que par cette illustration humoristique de Diglee, complètement représentative des héros.

Je n'aurai que deux bémols : j'aurai aimé un dernier chapitre qui aurait pu donner quelques détails sur la « suite » de la situation des personnages. Et aussi de ne pas beaucoup avoir suivie Fauve dans ses activités de chuchoteuse, qui sont à peine survolés. Cela aurait pu donner lieu à des scènes intenses et très touchantes. Laetitia, si tu as prévu un petit bonus, je le lirais avec grand plaisir !

En dehors de ça, franchement, « Celle qui murmurait à l'oreille du mec en costard » est une comédie romantique à découvrir sans la moindre hésitation !

#Aurélie

mardi 13 juin 2017

Ces mots qui me blessent..., de Céline Musmeaux


Titre : Ces mots qui me blessent...
Auteur : Céline Musmeaux
Date de sortie : 14 Mars 2017
Prix : 15,99€ en broché / 5,99€ en numérique
Thèmes : Difficultés scolaires, Amour, Musique
Maison d'édition : Nymphalis
Note : 7/10

Résumé :

Le deuxième trimestre a commencé. Cassandra n’en peut plus d’aller en cours. Entre les profs et ses camarades de classe, c’est l’enfer. Personne ne comprend ses difficultés scolaires. Pire, ils la méprisent sans cesse pour lui rappeler qu’elle est dyslexique. Parfois, c’est trop dur d’encaisser tout cela. Alors, au moment où elle craque, c’est le toit qu’elle choisit comme refuge. Cependant, ce lieu semble être déjà l’endroit favori d’Enzo, un garçon en terminale comme elle. Celui-ci n’a pas la réputation d’être un élève assidu. Au contraire, il fait partie des parias comme Cassandra. Pourtant, lorsqu’il pense qu’elle est au bord du suicide, il intervient pour la « sauver » puis il la prend sous son aile, lui offrant ainsi un peu de compassion. Que peut-il naître d’une telle rencontre ?

Mon avis :
  
Cassandra a dix-huit ans et est en dernière année de lycée, sur le point de passer son BAC. C'est pour elle, la dernière année de galère, la fin des humiliations qu'elle subit depuis longtemps.

Jolie, les cheveux teints en rouge, elle se maquille trop les yeux et s'habille en noir... Mais, surtout, elle est dyslexique !
Depuis le début du lycée, elle est mise à l'écart car elle a des difficultés à lire et perds de nombreux points dans ses devoirs à cause de son orthographe.

Après une énième brimade, un harcèlement de trop de la part d'un professeur cruel et de ses camarades de classe, elle se réfugie en pleurs sur le toit du lycée et s'accroche à la rambarde trop dangereusement. Elle n'a pas vu qu'elle n'était pas seule et c'est Enzo, jeune homme solitaire avec une mauvaise réputation, qui l'empêche de trop se pencher, pensant qu'elle voulait se suicider...

Entre les deux jeunes gens, c'est le coup de foudre.
Aussi paumés l'un que l'autre, sans véritable soutien familial, devant supporter la violence quotidiennement, ils s'ancrent l'un à l'autre pour s'aider à vivre et à tenir jusqu'aux examens. La fin de l'année, c'est leur liberté.

Ces mots qui me blessent... Une histoire très touchante.
Le thème de la dyslexie et le harcèlement moral et physique subit par Cassie m'ont beaucoup plus touchée que la romance elle-même. Je me suis demandée comment une gentille fille fragile comme elle, pouvait ne pas avoir une seule amie, c'est assez triste. Elle n'a qu'Enzo, un peu tardivement, une maman compréhensive, certes, mais un père totalement obtus et blessant.

On ne parle pas assez de ce que subissent les enfants en difficultés scolaires, de ce qu'ils ressentent à se faire écarter de leurs camarades et humilier par des professeurs incompétents. Cassandra a trop encaissé, ce qui l'a affaiblie et l'empêche de se rebeller face à ses détracteurs. J'ai apprécié le fait qu'Enzo la pousse à reprendre confiance en elle, lui qui en aurait bien besoin également.

Je regrette seulement les répétitions de certaines conversations qui tournent toujours autour des mêmes sujets, j'aurai aimé qu'à 18 ans, ils sortent au cinéma, aillent en boite de nuit ou au restaurant, plutôt que de toujours s'isoler ou se battre contre les autres.

Par contre, je dis chapeau pour les chansons, que je trouve magnifiques.
J'ai adoré ces moments-là. Ces instants de grâce pures, la magie des mots et de la musique, le lien et la complicité qui unirent les deux amoureux ont atteint mon petit cœur.

Une lecture qui est loin de m'avoir laissée indifférente et que je conseille beaucoup de faire lire aux adolescents, à tous les adolescents. Un roman qui vous donne les clés de la vie entre les mains : apprendre à ne pas juger sans savoir, respecter les autres...
Une hymne bouleversante aux adolescents en difficultés.

#Aurélie

Stabat murder, de Sylvie Allouche






Titre : Stabat Murder 
Auteur : Sylvie Allouche
Date de sortie : 9 mars 2017
Thèmes : suspense, policier, jeunesse 
Prix : 14€95 Format Broché 
Maison d’édition : Syros collection 
Note : 9/10

Résumé :


Un thriller saisissant, impossible à lâcher avant la fin...

Comment Mia, Matthis, Sacha et Valentin, quatre jeunes pianistes, étudiants au Conservatoire national de musique de Paris, ont-ils pu disparaître sans laisser de trace, à un mois d'un concours international ? Ont-ils, sous la pression, décidé ensemble de tout plaquer ? Impossible, d'après les familles interrogées sans relâche par Clara Di Lazio. S'agit-il d'un enlèvement ?
La commissaire, réputée coriace, a l'intuition terrible que dans cette enquête, chaque minute compte...


Mon avis :

Matthis, Sacha, Valentin et Mia, quatre prodigues du piano qui s'entraînebt d'arrache-pied pour un grand concours international très élitiste, ont tous disparu juste après l'une de leurs nombreuses répétitions.

Pour Clara Di Lazio, la commissaire de police qui vient d'être chargée de cette affaire juteuse, cela ne fait aucun doute, les quatre jeunes gens presque majeurs n'ont pas fugué, ils ont tous été enlevés. Mais pourquoi ? Par qui ?

C'est alors qu'une traque aux indices commence pour notre enquêtrice acharnée ! 

Un thriller qui a su m'embarquer dans son tourbillon de peur et de noirceur dès les premiers chapitres. Connaissant déjà la plume de Sylvie Allouche, je savais que je ne serais pas déçue par ce roman et ce fut le cas. 

L'intrigue est bien menée, le rythme est soutenu, je me suis faite autant duper que Clara sur le ravisseur. Je ne m'attendais pas du tout à ce que ce soit cette personne si inoffensive.

Pour ce qui est des personnages, surtout des victimes, j'aurais aimé avoir plus de détails sur eux. L'auteur reste trop en surface, j'aurais aimé qu'elle creuse plus et nous en raconte davantage sur eux.
Même si leur description est assez mince, je me suis réellement mise à leur place dans ce cauchemar: être enfermés dans le noir dans une pièce dont ils ignorent tout avec la peur au ventre d'être tués à tout instant. Je ne sais pas comment je ferais si une telle chose m'arrivait. Ce sont des survivants, en quelque sorte.

Quant à Clara, la commissaire, elle est plus décrite je trouve. J'ai appris à la connaître, la comprendre et j'ai capté en elle un tempérament déterminé, fonceur et bosseur. Malgré la dureté de l'enquête qui lui rappelle d'affreux souvenirs sur son propre passé, elle n'avait pour autant pas l'intention de relâcher la pression jusqu'à ce que l'enquête soit bouclée positivement. J'ai aimé la suivre dans sa recherche d'indices et de réponses.

En bref, 

Un roman que je qualifierais de bon, prenant et angoissant. L'auteur a su instaurer le mystère et la peur dans "Stabat Murder" dès la disparition des élèves. Ponctué de rebondissements et de multiples coupables, ce roman que je vous recommande est ouvert à tout public.

Merci aux éditions Syros pour ce service presse.

#Clarisse

dimanche 11 juin 2017

Brothers, de Sylvie Allouche






Titre : Brothers 
Auteur : Sylvie Allouche
Date de sortie : 9 mars 2017
Thèmes : suspense, policier, jeunesse 
Prix : 14€95 Format Broché 
Maison d’édition : Syros collection 
Note : 8/10

Résumé :

5 heures du matin. Un terrain vague recouvert de neige. Le coffre d'une Jaguar grand ouvert et dedans, un homme ligoté, au bord de la mort. Debout devant le coffre, atterrés, Ben et Bruno, les frangins sans histoires de la Cité des Fleurs.
Ils étaient censés ramener la voiture de luxe à un trafiquant, une mission soi-disant tranquille. Face à cet imprévu, ils doivent improviser : prévenir la police ou s'enfuir. 
À moins que Juliette, une fille que Bruno vient juste de rencontrer, ne puisse les aider ...


Mon avis :

Ben et Bruno Verrand, des frères jumeaux, veulent offrir à leur mère et à eux-mêmes une vie facile sans aucun manque d'argent loin de la cité des Fleurs, leur banlieue actuelle. 

Ce sont deux lycéens à l’apparence lisse qui promettent de livrer une voiture de luxe au Caïd du quartier en échange d'une belle rémunération. 

Hors, rien ne se déroule comme les garçons l'avaient prévu. Après un coup loupé, le destin semblait pourtant leur venir en aide en leur apportant presque cette sublime Jaguar sur un plateau d’argent. Sauf que derrière les sièges en cuir de cette merveille automobile, dans le coffre, se cache un homme sur le point de rendre son dernier souffle. 
Que lui est-il arrivé ? Et si les garçons étaient accusés ? Et que signifie les lettes LR sur le torse de la victime ?

C'est ainsi que les deux apprentis voleurs finissent face à un cruel dilemme qui pourrait bien causer leur perte. 

Brothers a des allures de vieux polar télévisé dont, une fois que l'on commence à le lire, on ne peut en décrocher sans avoir eu le fin mot de l'intrigue. 

Je trouve que Sylvie Allouche a su garder le rythme affolant qu'elle instaure dès le début. On arrive dès la première page dans la vie très controversée des deux fils Verrand, ce que j’ai beaucoup apprécié. Je ne les connaissais pas encore plus que ce que le résumé m'avait dit sur eux, et pourtant ce duo fraternel me promettait de vivre un vol de grande envergure rocambolesque. J'ai été ravie que l'intrigue ne perde pas de sa tension jusqu'aux révélations finales. 

Ensuite, ce que j'ai apprécié plutôt moyennement, c’est la narration des chapitres. En faisant parler tous les personnages du roman, cela nous offre différents points de vue sur l'affaire centrale et d’autres faits qui en découlent, cela leur permet de s'infiltrer doucement dans l'histoire. Je pense que l'auteur a bien fait de ne pas s'en tenir qu'aux protagonistes principaux, elle a fait le bon choix en donnant la parole à ceux moins importants. 

Pour ce qui est de la découpe des chapitres, j'ai trouvé ça bien qu'ils soient très petits (les plus longs font 5 pages), ça permet au lecteur de faire des pauses s'il le souhaite sans être perdu lors de sa reprise du roman. Le côté cité, avec le grand mafieux qui la gouverne et le langage qui est souvent employé, est bien exprimé, j'ai cru être au milieu des bâtiments lorsque les personnages s’y trouvaient et croisaient des malfrats sans aucun scrupule avec des armes sur eux. J'étais en immersion complète dans le monde qu'a créé l'auteur. 

En bref, 

Un roman qui se laisse lire, il ne fait pas plus de 230 pages et est découpé en petits chapitres, ce qui rend la lecture plus abordable. Je ne dirais pas qu'il est le polar de l'année mais si vous voulez un roman policier qui vous sort de votre confort habituel, facilement accessible, je ne peux que vous le recommander. 

Merci aux éditions Syros pour ce service presse. 

#Clarisse

A toi, de Céline Musmeaux


Titre : A toi
Auteur : Céline Musmeaux
Date de sortie : 15 Mai 2017
Prix : 15,99€ format broché / 5,99€ format numérique
Thèmes : Amour, drame, passion
Maison d'édition : Nymphalis
Note : 9/10

Résumé :

À dix-neuf ans, Maya est une dure à cuire. Du haut de son mètre quatre-vingt, elle espère devenir mannequin et elle travaille très sérieusement dans ce but. Entre son boulot d’appoint et les séances à la salle de sport pour affiner sa silhouette, elle a très peu de temps pour s’amuser. Pourtant, lorsqu’un soir, elle rentre chez elle après un shooting, elle n’hésite pas à venir en aide à un homme qui se fait tabasser. Son intervention à coup de bombe lacrymogène fait fuir les agresseurs. Elle s’accroupit donc pour secourir la victime et découvre qu’il s’agit de Yann Morin, l’ancien roi du lycée. Dépitée de faire face à ce fantôme du passé, Maya se redresse pour partir. Yann décide néanmoins de s’imposer brutalement dans sa vie. Mais, la jeune femme n’est pas du genre à se laisser faire. Qui gagnera ce combat ?

Mon avis :

Il y a 6 mois, la mort du jeune et populaire Lorenzo Quori a bouleversé la vie de deux familles : Les Quori et les Morin. Mais particulièrement celles de sa cousine Maya qui le considérait comme son grand frère, et du meilleur ami du jeune homme, Yann.

Maya et sa famille en veulent à Yann d'avoir entrainé Lorenzo dans une course de motos illégale où il a eu son accident, le fauchant dans la fleur de l'âge.

A partir de là, Maya n'a ressenti que haine et rancœur pour Yann tout en repoussant au fond d'elle les sentiments qu'elle avait éprouvé pour lui durant plusieurs années scolaires. Son cousin Lorenzo n'a jamais laissé un garçon s'approcher d'elle, et surtout pas Yann, le bourreau des cœurs.

Un soir qu'elle rentre chez elle, elle trouve Yann se faisant passer à tabas devant la porte de son immeuble. Grâce à sa bombe lacrymogène, elle arrive à le sortir de ce mauvais pas, puis déverse sur lui toute sa haine de le revoir, de revoir l'assassin de son cousin. Mais Yann ne compte pas en rester là, il veille sur la petite cousine de son meilleur ami depuis des mois, le dernier souhait de Lorenzo. Ce qui est loin de plaire à Maya !

Les deux jeunes gens sont écorchés vifs et se font souffrir mutuellement.
Plus Maya repousse (sans aucune délicatesse, ni aucun filtre) Yann, plus ce dernier avoue les sentiments qu'il a pour elle depuis le lycée et qu'il a toujours cachés, il est décidé à prendre soin de la jeune fille qu'il voit partir à vaut l'eau depuis des mois, entre soirées alcoolisées et passages de casting mannequins qui n'aboutissent pas...

Deux caractères têtus et orgueilleux qui s'entrechoquent, le fantôme de Lorenzo entre eux, des secrets qui remontent à la surface... Cette histoire m'a laissé à bout de souffle, elle n'est pas du tout reposante, elle fait mal au cœur, il faut s'accrocher !

Encore une fois, Céline Musmeaux a fait fort et nous entraine dans un face à face terrible ! Une sorte de Roméo et Juliette moderne. Deux familles qui veulent protéger leurs enfants tout en les montant l'un contre l'autre. J'ai adoré ! Surtout que ce n'est pas vraiment pas une romance classique. Et oserez-je dire « romance » ? Ce n'est pas ce que j'ai ressenti. Entre Maya et Yann, c'est un choc, une passion douloureuse, un amour presque impossible. Rien n'est doux ou rose bonbon, ils se font du mal et du bien à la fois.

Tous les deux ont quittés la route et essayent de s'en sortir comme ils peuvent, encore faut-il qu'ils y arrivent ! Car rien n'est simple : leurs vies est un combat et ils doivent se battre !

J'ai lu A toi en plusieurs fois, c'est un véritable ascenseur émotionnel et il m'a fallu faire quelques pauses pour souffler un peu et repartir de plus belle. Les héros sont aussi attaCHiants l'un que l'autre ! J'ai eu une véritable empathie pour tous les deux, car surmonter un deuil n'est jamais facile et encore moins quand le fantôme de la personne se dresse entre eux, les empêchant de passer à autre chose et de continuer à vivre.

J'ai hâte de lire la Nouvelle concernant Lorenzo, 3 mois avant sa mort jusqu'à sa fin terrible, rendez-vous donc début Juillet !

#Aurélie

mercredi 7 juin 2017

Pas si simple, de Lucie Castel





Titre : Pas si simple 
Auteur : Lucie Castel 
Date de sortie : 22 mars 2017
Thèmes : Humour, romance, amitié 
Prix : 12€90 Format Broché 
Maison d’édition : Harlequin, collection &H
Note : 9/10

Résumé :

Parce que, dans la vie, rien n'est simple, Scarlett se retrouve coincée par la neige à l'aéroport d'Heathrow avec sa soeur Mélie l'avant-veille de Noël.
Parce que, dans sa vie, tout est compliqué, Scarlett entre par erreur dans les toilettes des hommes et tombe sur William, un Britannique cynique et provocateur dont le flegme et le charme distingué sont ce que la Grande-Bretagne promet de mieux.
Les heures d'attente leur permettent de faire plus ample connaissance et William leur propose alors de passer le réveillon dans sa maison, près de Kensington Street, le temps que te trafic reprenne. 

Une invitation en apparence innocente, mais qui va conduire les deux jeunes femmes au coeur d'un réveillon riche en émotions et en surprises de taille... 

Pas si simple aborde avec délicatesse et humour tes thèmes de la famille, du deuil, de l'amour et de l'engagement. La révélation française de l'année !

Mon avis : 

Scarlett Archer, jeune et belle architecte, est bloquée avec sa sœur Mélanie (Mélie) en Angleterre suite à une tempête de neige qui met à mal leur vol à destination de la France, où elles devaient fêter Noël avec leur mère.

Tracassée et assez énervée par cette longue attente dans l'aéroport et le peu d’informations que leur fournit la compagnie aérienne, Scarlett va par mégarde aller dans le mauvais endroit, et pour le coup, au très bon moment ! 
Suite à son cafouillis, la jeune femme rencontrera William, bel anglais à la langue bien fourchue qui va de suite se rapprocher des deux sœurs et les sortir de leur problème, aux risques et périls des deux françaises et des fêtes de Noël !

Ce roman n'est pas un coup de coeur pour moi mais un bon moment de détente, « Pas si simple » m'a accompagné pendant deux matinées où je lézardais au soleil. Je dois dire que le quatuor de choc Scarlett, William, Thomas et Mélie, ainsi que leurs familles, m'ont bien fait rire.

Chaque protagoniste principal a une sacrée personnalité ! 
Scarlett est une personne terre-à-terre qui a vécu récemment une dure épreuve qui l’a totalement  dévastée et dont elle a encore du mal à parler malgré le soutien de ses proches. J'ai aimé la suivre lors de ce premier Noël très particulier qui sera synonyme d’un grand changement dans sa vie.

Mélie, quant à elle, est une décodeuse des personnes qu'elle croise ; toujours joyeuse et frivole, elle utilise son talent particulier dans son métier de sexologue avec brio. Comprendre ses patients et les personnes qui l’entourent fait partie de sa vie. Franchement, les conversations qu'elle a avec ses patients au téléphone m'ont fait mourir de rire. Pour elle, c'est si naturel de parler de sexe en toute occasion que cela défrise l'ambiance du roman, surtout lors des repas de fête trop guindés à mon goût.

William, lui, est un homme touchant. Tantôt froid, tantôt brûlant comme la braise, je dois dire qu’il ne m'a pas rebuté bien au contraire, j'ai appris à le découvrir lentement en même temps que Scarlett. Il a lui aussi vécu un drame qui change la perception que l'on a du monde.

Puis il y a Thomas, le charmant frère de William que j'avais envie d'engueuler à cause de son manque de confiance en lui et du fiasco qu'il crée entre deux personnages auxquels je me suis attachée. J'avais envie de le pousser à parler de son secret qui n’aurait d'après moi jamais dû rester aussi longtemps enfoui. 

Ensuite, pour ce qui est de l'entourage de nos quatre personnages principaux, j'ai adoré Lizzie, la grand-mère des garçons et maman Archer. Aucune des deux n'a de filtre ou leur langue dans leur poche, elles disent ce qu'elles pensent et souvent cela se solde par des remarques piquantes et marrantes. Ces deux-là déménagent à un repas de fête ! 

En bref, 

Même si je trouve que ce roman aurait dû paraître en décembre vu que sa thématique se déroule lors des fêtes de Noël, il reste frais, plein d'humour avec un fond de romance. J'ai aimé découvrir dans chaque personnage toutes les fêlures et bonheurs qui font d’eux ceux qu'ils sont aujourd'hui. 
J'ai aussi aimé lire la plume très romantique de Lucie Castel qui m'a offert une romance tendre, légère et entraînante.
J'ai adoré suivre toutes les tribulations des deux sœurs qui, en cette période de fête, ne seront pas épargnées par les coups du sort.

Une lecture idéale que je vous conseille pour aller à la plage ou sur votre transat. 

Merci aux éditions Harlequin pour ce service presse. 

#Clarisse

De toi à moi : il n'y a qu'un pas, de Céline Musmeaux


Titre : De toi à moi, il n'y a qu'un pas
Auteur : Céline Musmeaux
Date de sortie : 15 Juin 2017
Prix : 15,99€ format broché / 5,99€ format numérique
Thèmes : Adolescence, blessures du passé
Maison d'édition : Nymphalis
Note : 7/10

Résumé :

Quand Abby était petite, elle était un garçon manqué. D’ailleurs, elle protégeait toujours son voisin Axel. Un peu gros, portant des lunettes, il était le souffre-douleur du quartier jusqu’à son départ pour l’étranger à la fin de leur première année au collège.

Privée de son meilleur ami, l’adolescente a dû s’adapter. Elle a laissé pousser ses cheveux, elle est simplement devenue plus féminine et moins bagarreuse.

Depuis, les années sont passées. Abby est maintenant en terminale. Les garçons lui courent après. Aussi, lorsque sa mère lui annonce que son « nounours » est de retour en ville, elle espère trouver en lui le rempart contre tous ces hommes qui la harcèlent de propositions.

Cependant, Axel a beaucoup changé également. Il se peut qu’il soit le plus dangereux d’entre eux. Arrivera-t-elle à faire la part des choses entre son amitié et les sentiments qu’éprouve Axel à son égard ?

Mon avis :

Abby et Axel, à 12 ans, c'était « A&A forever ».
Elle, c'était le garçon manqué bagarreuse qui protégeait son meilleur ami.
Lui, c'était le gentil gars un peu gros, se cachant derrière son amie qui le défendait contre les insultes qu'il recevait, et en admiration devant elle. Voir un peu plus...

Un jour, Axel est parti avec ses parents aux États-Unis pour 5 ans. Et le voilà de retour, voisin de sa meilleure amie d'enfance. Pour elle, il a changé physiquement, il est devenu fort. Et beau. Son but : conquérir son cœur !

Mais Abby n'est plus la même qu'à 12 ans, elle aussi a changé. C'est devenue un belle jeune fille qui fait attention à son apparence et à ce que les gens pensent d'elle. Mais surtout, elle ne laisse aucun garçon l'approcher, ni surtout la toucher. Son caractère docile, sa fragilité et sa beauté font qu'elle attire les jeunes hommes comme le miel avec les abeilles. Elle les repousse tous, sans exception, même Axel... Bien que dans son cœur, il reste toujours son meilleur ami, son « nounours ».

Le jeune homme est déterminé à forcer les barrières qu'à instauré la jeune fille. Elle a peur, il le sent bien, pourtant il sait qu'elle a besoin de lui.

Que peut bien cacher Abby à Axel, celui qu'elle considère comme son meilleur ami ? Qu'est-ce qui a fait qu'elle est autant changé ? Axel arrivera t-il à se faire aimer d'Abby, elle qui ne croit plus à l'amour ?

Mon deuxième roman de Céline Musmeaux, après le fabuleux Ce silence qui nous sépare. Autre thème, autre romance. Une écriture plus légère que le précedent lu. Deux adolescents qui en ont bavé et qui apprennent à s'apprivoiser, quitte à se faire souffrir. On sent ce jeune couple fusionnel qui lutte pour se sauver et rester sur la même longueur d'ondes. Axel est amoureux fou d'Abby et ne veut plus être seulement son ami, alors que c'est tout l'opposé pour elle.

En parallèle, la souffrance silencieuse de la jeune fille, qui fait tout pour entrer dans le moule et ne surtout pas attirer l'attention sur elle. Pour faire oublier la bagarreuse qu'elle était, elle veut se faire apprécier par tout le monde. Elle cache quelque chose à tout le monde, pourtant elle vit avec. 
Chaque jour, elle porte son masque de fille parfaite.

Malgré quelques répétions au niveau de certaines conversations (je note surtout les mots anglais qu'utilisent Axel), j'ai beaucoup apprécié ma lecture, la complicité entre les deux adolescents est vraiment touchante. Abby est à fleur de peau, un rien lui fait monter les larmes aux yeux, et on comprends bien qu'il est difficile pour la jeune fille de se faire bousculer. Certains moments sont douloureux à vivre et on a mal pour elle.

Une romance adolescente toute en nuances, pas toute rose, pas toute noire.
J'ai hâte de découvrir les autres romans de Céline, j'apprécie énormément sa plume fluide et addictive, sans aucun temps mort !

#Aurélie