vendredi 3 février 2017

La femme de papier, de Françoise Rey

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Titre : La femme de papier
Auteur : Françoise Rey
Date de sortie : octobre 2015
Thèmes : Sexe,Erotisme, Lettres
Prix : 18€ Format Broché
Maison d’édition : La Musardine
Note : 4/10

Résumé :

Renvoyée à sa plume après une fulgurante et torride liaison, une femme écrit à son amant.  » Le cœur tendre, le ventre désœuvré « , elle effeuille l’album de leurs souvenirs, de leurs folies.
De son compagnon, nous ne connaîtrons que deux couleurs : le jaune de ses yeux et le vert de son pull… Mais nous découvrirons vite ses caprices et ses fantasmes auxquels elle se soumet, tout en laissant parler son propre corps.
Un roman libertin, une histoire de corps qui viendra mourir dans les profondeurs du cœur.

Mon avis :


Ce roman a subi plusieurs rééditions. Il a reçu bien des critiques autant sur son fond que sur celle qui l’a écrit, c’est pourquoi je me suis laissée tenter pour voir ce qu’avais dans le ventre, ce livre étant d’après les rumeurs : LE livre érotique que l’on doit absolument lire. Déjà, pour moi, il est bien au-delà de l’érotisme, on a vraiment des actes pornographiques sans limites encerclés par de l’érotisme hard.

Son contenu résume la relation d’une femme avec son amant qui commence à partir à la dérive, manquant apparemment de piquant dans leurs parties de plaisir. C’est alors que la narratrice (l’auteur dans ce cas) décide, pour pimenter le tout, d’avouer dans des lettres brûlantes ses fantasmes les plus cachés. Au fur et à mesure de cet échange épistolaire, cette femme dévoile des pulsions ou envies chaque fois plus hard avec pour seule limite son imagination débridée.
Je ne suis pas du genre à être choquée par un roman érotique voire plus hot, mais celui-ci est trop dur pour moi ! 

Clairement, je me suis accrochée jusqu’aux trois quarts du roman pour l’abandonner. Je m’attendais à des scènes de sexe avec des moments doux, grave erreur ! Ici on est confronté à du sexe pur sans une once de tendresse ou d’amour. Par exemple, le fait de choper un mineur dans un bar ou encore des dérives vers la scatologie m’ont rebutée comme jamais, ça va beaucoup trop loin.

Sans m’en rendre compte, j’étais devenue spectatrice de cette relation épistolaire parfois malsaine. La plume de l’auteur est charnelle, embringuante, elle fonce les traits de ses récits en y ajoutant des partenaires ou des situations abracadabrantes tirées par les cheveux et révulsantes. Il y a certains points qui n’avaient pas lieu d’être dans un roman dit érotique.

Françoise Rey a pour sûr l’âme d’une écrivaine du genre pornographique, notre première rencontre se conclut par un abandon de ma part malgré mon essai pour terminer «  La femme de papier ».

Merci aux éditions La Musardine pour ce service presse.

#Clarisse 

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