Titre : Thérapie du crime
Auteur : Sophie Jomain & Maxime Gillio
Date de sortie : 28 mars 2018
Thèmes : Romance, Thriller, Comédie
Prix : 18€ Format Broché
Maison d’édition : Pygmalion
Note : 5/10
Résumé :
Alice
Rivière est une psychologue peu conventionnelle. L’incongruité,
c’est son truc. Elle ne fait rien comme personne et c’est même
la raison pour laquelle on vient la voir. D’ailleurs, si elle
pouvait parler de ce qu’on lui confie lors de ces séances, elle
aurait des centaines d’histoires à raconter.
Mais la discrétion est une règle d’or. Une règle fortement ébranlée par la réapparition du commandant Xavier Capelle qui vient lui soutirer des informations sur un de ses patients.
Encore faudrait-il qu’elle accepte de l’aider et qu’elle lui pardonne l’humiliation subie seize ans plus tôt.
Et pour ça, il peut toujours courir…
Mais la discrétion est une règle d’or. Une règle fortement ébranlée par la réapparition du commandant Xavier Capelle qui vient lui soutirer des informations sur un de ses patients.
Encore faudrait-il qu’elle accepte de l’aider et qu’elle lui pardonne l’humiliation subie seize ans plus tôt.
Et pour ça, il peut toujours courir…
Mon
avis :
Alice
Rivière est sexologue. Toute la journée, dans son cabinet, défilent
des patients aux différentes pathologies d'ordre sexuelles.
Partagée
entre son boulot qu'elle aime et sa vie de famille, elle élève en
garde alternée son fils Hugo et n'a pas le temps de souffler.
Un
jour, elle reçoit la visite du commandant Xavier Capelle, une
connaissance de plusieurs années qui a besoin de juteuses
informations sur l'un des dossiers d'Alice. Xavier est à la
recherche d'un tueur qui pourrait bientôt faire une nouvelle victime
dans le carnet de patients de notre médecin.
Entre
Alice et Xavier, ça ne date pas de la dernière pluie. En effet, à
une époque, tous les deux ont formé un couple.
Une
relation qui s'est mal terminée lorsque l'un des deux est parti sans
se retourner.
Bien
décidée à ne pas trahir les clauses de confidentialité dues à
son métier et à ne surtout pas lâcher une seule info à son ex,
Alice va essayer d'oublier Xavier et l'aide qu'il lui demande. Or,
celui-ci va se montrer très persévérant. Le mot non, il ne connaît
pas.
Je
dois dire que Thérapie du crime n'a pas été une lecture aussi
bonne que je l'espérais. Ayant adoré les plumes distinctes des deux
auteurs, ce nouveau roman qu'ils ont écrit à quatre mains ne m'a
pas emballée autant que je l'aurais cru.
Pourtant,
il avait tout de bon à première vue.
Deux
auteurs que j'adore qui écrivent à nouveau ensemble, un thriller
avec pour fond de la romance et des personnages qui semblaient
différents des duos que j'ai pu croiser précédemment.
Sur
le papier ça avait l'air très bien, sauf que rien ne m'a vraiment
plu.
Déjà,
les personnages. Alice est au premier abord une femme forte,
indépendante et très intelligente. Elle avait tout pour que je
l'apprécie, elle n'est pas comme ses confrères, elle a ses propres
méthodes pour aider ses patients. Sa vie personnelle, elle ne l'a
pas vraiment réussie : elle qui est une soi-disant médecin de
l'amour, elle a elle-même échoué vu qu'elle a divorcé. C'est un
comble.
Honnêtement,
en dehors des passages où il est question de ses séances avec ses
clients qui sont très drôles, et ses prises de becs avec Xavier,
qui sont excellentes, je trouve qu'Alice est un personnage pas assez
mystérieux, on sait tout trop vite sur elle.
Quant
à Xavier, j'ai appris petit à petit à l'appréhender, il se
dévoile à mesure que les pages se tournent, ce qui est un bon
point. Et même s’il a un état de service sans grands accros, il
arrive à se mettre très souvent dans des histoires impossibles. Les
ennuis, ça le connaît. Certes, on sent émaner de lui de l'égo et
du charisme qui auraient pu me plaire, mais il n'a définitivement
pas su s'attirer mes faveurs. Je le trouve bien plus dirigé par ses
hormones que par sa soi-disant enquête qu’il veut absolument
résoudre avant qu'un nouveau meurtre soit commis.
Pour
ce qui est des auteurs, je suis une grande fan des deux : Sophie
Jomain depuis qu'elle m'a charmée avec sa série Felicity Atcock, et
Maxime Gillio avec son immonde héros Orcus qui croise le chemin de
Felicity lors d'une de ses péripéties, que j'ai adoré. Je trouve
qu'ici leur alchimie littéraire n'a pas fait de folie.
Il
m'a manqué beaucoup d'approfondissement dans les personnages et du
développement de quelques éléments donnés au début du livre.
Pour
ce qui est de l'intrigue, on rame pendant plus de quinze chapitres
pour enfin avoir du mouvement, et au final la fin est vite expédiée.
Tout
retombe plus vite qu'un soufflé.
On
nous dévoile à vitesse grand V le tueur, cela manque cruellement de
rebondissements.
En
bref,
Un
roman qui démarrait bien pour moi mais qui ne m'a pas complètement
plu.
Merci
aux éditions Pygmalion pour ce service presse.
#Clarisse
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