lundi 2 juillet 2018

Killing Kate, de Alex Lake





Titre : Killing Kate
Auteur : Alex Lake
Date de sortie : 21 février 2018
Prix : 19€90 format broché
Thèmes : Thriller psychologique, harcèlement, action
Maison d'édition : Pygmalion
Note : 9/10

Résumé :

De retour de vacances, vous vous rendez compte qu'un tueur sévit dans votre ville et que toutes ses victimes vous ressemblent.
Ça pourrait être une simple coïncidence ou une mauvaise blague, mais c'est ce que vit Kate, jeune avocate de vingt-huit ans, quand elle rentre.
Habituée au calme des rues de Stockton Heath, elle ne se sent plus en sécurité. Très vite, elle est convaincue qu'on l'espionne, qu'elle est suivie.

Est-elle le jouet de son imagination ou la prochaine sur la liste ?

La vérité est parfois bien plus sinistre?


Mon avis :

Suite à sa rupture avec Phil, son amour de toujours, Kate a décidé d’accompagner ses deux meilleures amies May et Gemma et de partir en Turquie afin de faire le point sur sa vie pendant des vacances très ensoleillées.
Pendant son séjour, elle fait la connaissance du beau Mike, un vrai gentleman qui, par le plus grand des hasards, vit dans la ville voisine de Stockton Heath, où habite Kate.
Après avoir bien profité de leur évasion, le trio d'amies rentre. Et c'est sous le choc qu'elles apprennent qu'un meurtrier sévit dans la région, la première victime a été assassinée juste après leur départ.
Kate, complètement chamboulée par cette nouvelle, comprend que le tueur a une préférence de femmes : toutes les victimes lui ressemblent traits pour traits. Effrayée, elle commence à se sentir observée, suivie et en danger.

Et si l'étrangleur de Stockton Heath avait l’intention de la tuer ?

Et si ce tueur au sang-froid était plus proche qu'elle ne le croit ?

Dans ce roman, il y a une histoire dans une histoire. Je suis entrée dans la vie de Kate, mais aussi dans celle des autres personnages qui ont tous un rôle important à jouer dans ce thriller oppressant. Grâce à des retours dans le passé, j'ai découvert en parallèle comment Kate a prêté secours à son amie Beth il y a de cela quelques années, un événement qui sera en réalité le point de départ des frayeurs que vivra Kate au fur et à mesure de ma lecture.

Dès le début, je me suis attachée à Kate même si elle m'a un peu déçue par moments dans son comportement. Kate est une jeune femme sociable, joyeuse et travailleuse. Elle a une vie de madame tout le monde et ça lui convient très bien. Sauf que tout va basculer quand le fameux meurtrier fera des victimes féminines qui sont ses substituts parfaits.
D'abord choquée d'une telle rage venant d'une personne, elle va petit à petit se rendre compte qu'elle est en danger.
Kate va alors être au pied du mur, effrayée et submergée par les doutes sur ceux qui l'entourent, un état normal quand on voit qu'une personne prend son pied à tuer des personnes qui pourraient être vous.
À sa place, j'aurais fait mes valises pour partir à l'autre bout du monde. Toutefois, elle m'a surprise en étant si peu méfiante envers des inconnus, elle se livre avec trop de facilité pour moi, une fâcheuse erreur qui pourrait bien causer sa perte.


Pour ce qui est des personnages secondaires, j'ai bien aimé May et Gemma qui sont un soutien pour Kate, tout comme ses parents qui m'ont plu par l'amour inconditionnel qu'ils ont pour elle. Un roman bien construit avec une intrigue bien travaillée au point que je me suis dit « Non, mais ça ne peut pas être ça » en concluant ma lecture.
Car oui, à la fin, j'ai été complètement désorientée, Alex Lake a très bien su jouer de son talent pour me proposer un meurtrier intelligent et insoupçonnable tant les preuves allaient vers un autre personnage de l'histoire. Je n'ai pas vu venir le coup avant que l'assassin révèle ses intentions.
Bravo à l'auteur qui a su me mener en bateau.

En bref, Une intrigue oppressante, addictive qui m'a conquise dès les premières lignes. Alex Lake possède une plume des plus sombres et des plus accrocheuses qui m'a convaincue de lire son autre roman, After Anna.

Merci aux éditions Pygmalion pour ce service presse.

#Clarisse

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