mercredi 1 février 2017

Ravensbrück mon amour, de Stanislas Petrosky

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Titre : Ravensbrück mon amour
Auteur : Stanislas Petrosky
Date de sortie : 9 mars 2015
Thèmes :  Guerre, déportés, SS
Prix : 18€ Format Broché 
Maison d’édition : L’atelier de Mosésu 
Note : 4/10

Résumé :


Gunther, jeune artiste allemand enrôlé de force au moment de la construction du camp de Ravensbrück, en devient l illustrateur officiel, obligé de mettre son talent de dessinateur au service des autorités nazies Rien n échappe au crayon affûté du jeune homme : l’horreur des camps, les expériences médicales, les kommandos, les moeurs des officiers, la vie, la mort. Dans ce roman noir, Stanislas Petrosky pénètre au coeur de Ravensbrück et en décrit implacablement chaque recoin, afin de ne jamais oublier.


Mon avis :


Le roman se situe au beau milieu de la seconde guerre mondiale, Hitler est au pouvoir et les nazis, tout comme leur chef, n’ont aucune limite.
Nous rencontrons Gunther Frazentich, un jeune homme allemand d’une vingtaine d’années condamné à construire un camp de concentration pour femmes : Ravensbrück, dissimulé aux yeux du peuple. De simple constructeur, il devient un kapos (gardien du camp).

Pour se délivrer de tous ces événements, il se plonge en cachette dans le dessin, sa véritable passion. 

Gunther a un sacré coup de crayon et il ne s’imagine pas un instant à quelles horreurs il va assister à cause de son talent.

Ce roman est hyper sombre, loin de mon domaine habituel, j’ai attendu plus de 9 mois avant de le sortir de ma pile à lire. Poussée par une amie qui l’avait adoré, je me suis décidée à le commencer.

L’écriture de l’auteur est perturbante, loin d’être désastreuse, je me suis tout de suite imaginée à la place du protagoniste. J’avais l’horrible impression de vivre dans le camp de concentration, d’être aux premières loges de toutes les atrocités perpétuées pendant ces années de souffrance.

Les actes de barbaries qui ont illustrés cette période sinistre sont tellement réaliste que je me suis arrêtée à la moitié de ma lecture, non pas parce que je n’aimais pas la plume de l’auteur, mais parce que je ne supportais pas les rappels que m’offrait ce livre sur des reportages vus pendant mes années de lycée.
Merci aux éditions L ‘Atelier de Mosésu  pour ce service presse.

#Clarisse

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