mardi 30 janvier 2018

Ce qu’il reste, d’Elena Varvello



Ce qu’il reste, d’Elena Varvello


Titre : Ce qu’il reste
Auteur : Elena Varvello
Date de sortie : 10 janvier 2018
Thèmes : Thriller
Prix : 18 € Format Broché
Maison d’édition : JC Lattès - Collection Editions du Masque
Note : 7/10


Résumé :

C’est l’histoire d’un ado, Elia, qui rencontre l’amour lors de l’été 1978. Pendant ce temps, son père sombre de plus en plus. Il perd son emploi, devient brutal, mystérieux. Il acquiert une fourgonnette, et disparaît avec durant des heures interminables pour sa femme et son fils.
Jusqu’au jour où l’impensable se produit.
Un couteau mental qui s’insinuera lentement dans cette famille…pour ne jamais en ressortir ?



Mon avis :

Tout d’abord, je voulais souligner un fait qui est complètement le fruit du hasard, une pure coïncidence : si vous avez lu ma dernière chronique, vous remarquerez que le livre chroniqué traitait de l’autisme, l’une de mes différences. Ce qui est assez marrant donc, c’est qu’ici, il est cette fois question de bipolarité, qui est en réalité ma seconde différence.
Eh oui, Ettore (le papa d’Elia) est bipolaire, et ce que l’on peut lire dans cet ouvrage, c’est sa lente descente aux enfers. Sauf qu’en 1978, on ne connaît pas cette maladie aussi bien qu’aujourd’hui. Donc, l’accès aux traitements et thérapies est moins simple, et les malades vaquent souvent à leurs occupations, ou errent lors de leurs crises les plus profondes.

Bref, tout cela pour dire que j’ai adoré ce livre. Non pas seulement parce qu’il parle de bipolarité (sans la nommer une seule fois, il faut le souligner), mais aussi parce qu’il mélange la recherche du bonheur d’un adolescent de seize ans (Elia), aux difficultés d’unité d’une famille, et à la souffrance intérieure d’un père que personne ne voit ou ne veut voir.
Et, cerise sur le gâteau, à côté de cela, il y a également cette touche Thriller, avec la jeune fille qui disparaît et tient tête à un homme devenu quelqu’un d’autre, littéralement, bien qu’il ne soit pas schizophrène.

Alors, si je peux vous conseiller quelque chose : si vous aimez les thrillers, mais aussi les romans psychologiques qui peuvent vous faire pleurer en deux lignes lors d’un échange père/fils (cela est sans doute dû à mon vécu de la maladie, mais ce passage est quand même magnifique, je trouve), alors n’hésitez pas une seconde, et dévorez Ce qu’il reste.

Le seul bémol (eh oui, il en fallait bien un !) que je peux reprocher au livre, c’est justement que l’enquête n’est pas claire : finalement, ce sera donc à vous de déduire si Ettore est un criminel ou non.

Merci beaucoup à la maison d'édition JC Lattès pour ce service presse !

#Charløtte

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