vendredi 3 février 2017

Le pic à glace, de Philippe Candeloro & Serge Filippini

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Titre : Le pic à glace
Auteurs : Philippe Candeloro & Serge Filippini
Date de sortie : 16 novembre 2016
Thèmes : roman policier, sport, collaboration
Prix : 18€ Format Broché
Maison d’édition : L’Archipel
Note : 6,5/10


Résumé :


L’Eispickel, un hôtel isolé au milieu des montagnes suisses, non loin de Davos. Dehors, une violente tempête. Ici, on a l’habitude des intempéries. Ce qui est plus rare, c’est de découvrir un corps dans la neige, au pied des télécabines, le crâne défoncé par un piolet.
À plus forte raison si ce crâne est celui de Gustave Leroy, le patron du patinage français. 
Commis en plein congrès de la Fédération mondiale, réunie à huis clos pour élire son nouveau président, ce crime secoue le petit monde très fermé des sports de glace. 
Car Leroy visait le poste. Qui gênait-il ? Que savait-il ?
En attendant la police, Lorena, responsable de la sécurité, mène l’enquête. Elle sait que la victime était haïe du milieu. Ses soupçons s’orientent aussitôt vers Norton, ex-star du patin, lui aussi en lice pour la présidence. Et son amant, accessoirement. Mais le protecteur de Lorena, l’omnipotent Pharaon, candidat à sa propre succession, est-il bien hors de cause ?
À l’Eispickel, le soir du crime, des langues se délient. Des rumeurs refont surface.
Décidément, l’univers du patinage 
international a peu à voir avec le strass et les paillettes d’Holiday on Ice. Ses méthodes feraient plutôt penser à la mafia. Avec ses figures imposées. Et surtout ses 
programmes libres…


Mon avis :


L’Eispickel, un hôtel au beau milieu des montagnes suisses, est mis sens dessus dessous. En plus du congrès de la Fédération mondiale du patinage où se déroulera l’élection de son nouveau président, il y aura aussi un homicide assez sordide.

En effet, Lorena, la responsable de la sécurité de l’établissement, vient d’assister au meurtre d’un des prétendants au poste de dirigeant de la fédération. Le célèbre Gustave Leroy s’est fait défoncer le crâne à coups de pic à glace.
Choquée mais prête à mettre la main sur le coupable, Lorena décide de mener sa propre enquête en attendant l’arrivée de la police qui se retrouve bloquée loin des lieux du crime à cause de la tempête de neige.

La jeune femme sait que ses recherches ne seront pas des plus simples : la victime ne s’est pas fait beaucoup d’amis tout au long de sa carrière, et plus le temps passe, plus la liste des suspects ne fait qu’augmenter. Néanmoins, le meurtrier est plus près que ce qu’on aurait pu penser.

D’abord intriguée par sa couverture glaciale et son résumé percutant, j’ai jeté mon dévolu sur ce roman dès qu’on me l’a proposé en service presse. À sa réception, j’étais très impatiente de savoir si Philippe Candeloro, aidé de Serge Filippini, serait aussi doué pour l’écriture qu’il l’est sur la glace.
Je dois dire que je termine ma lecture avec un avis mitigé.
Ce roman possède des points positifs. Et un gros point négatif qui m’a parfois déboussolée.

Commençons par le moins bon. 

J’ai eu un mal fou à supporter tous ces allers/retours dans le temps. Les auteurs sont continuellement en train de nous faire changer d’époque.
À chaque nouveau chapitre, je ne savais pas si j’étais bien au présent après le crime à suivre les investigations de Lorena, ou si je repartais en arrière pour en apprendre plus sur la victime et « son entourage ».

Je trouve que cela fait perdre trop facilement le fil conducteur de l’histoire au lecteur. Il m’a fallu persister pour relier tous les points de vue des personnages principaux ou secondaires, pour démêler les indices, les pourquoi ils auraient pu être le tueur et quelles étaient à tous leurs motivations.

Ensuite, les points positifs. L’enquête est bien menée par Loretta, ce n’est pas son métier et pourtant elle est très professionnelle. Son personnage est bien développé, j’ai très vite voulu en savoir plus comme elle sur les circonstances du drame.

Au niveau de l’intrigue policière, je la trouve bien montée, je ne m’attendais pas à ce que ce soit telle personne l’assassin, j’en étais sidérée. J’avais un peu des doutes sur une personne mais c’était dur d’être vraiment certaine car les auteurs brouillent très bien les pistes en nous proposant bon nombre de suspects qui auraient pu passer à l’acte aussi. 

L’autre point positif, c’est l’univers du patinage qui est ma foi très bien représenté. Comme dans tout sport, rien n’est tout blanc ou tout noir, ici ne vous fiez pas aux paillettes ou aux faux sourires. Oh non, vous comprendrez que l’histoire nous laissera entrevoir les vraies règles de cette discipline drastique.

En bref, j’ai bien aimé suivre Lorena dans sa quête de vérité, elle est courageuse de se lancer tête la première dans ce nid de vipères.

L’écriture du roman à quatre mains est assez bien, je n’ai que pour seul reproche ces retours dans le temps beaucoup trop nombreux.

Merci aux éditions L’Archipel pour ce service presse.

#Clarisse 

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