mardi 7 mars 2017

Le syndrome du papillon, de Maxence Fermine



Titre : Le syndrome du papillon
Auteur : Maxence Fermine
Date de Sortie : 13 Octobre 2016
Prix : 16.95€ format broché
Thèmes : Maladie – Romance – Psychiatrie – Adolescence
Maison d’édition : Michel Lafon
Note : 6.5/10

Résumé :

Hugo Mars, 17 ans, n’est pas un adolescent comme les autres. Atteint d’un mal étrange, le syndrome du papillon – il est incapable de faire des choix –, il est interné en hôpital psychiatrique après avoir voulu sauter d’une fenêtre du lycée.
Mais la vie est parfois surprenante. Car c’est justement dans cet établissement pourtant réputé difficile qu’il fait la plus belle rencontre de son existence. Celle de Morgane Saint-James, une jeune fille aux cheveux roux et aux yeux verts perçants, gothique et lunaire, qui ne s’intéresse qu’aux génies.
Hugo tombe aussitôt sous son charme et, grâce à sa compagnie, reprend peu à peu goût à la vie.
Mais un jour la jeune fille quitte l’hôpital sans laisser d’adresse, et Hugo décide de la retrouver coûte que coûte. S’ensuit alors une folle odyssée dans Paris, à la recherche de cette fleur sauvage qui a su apprivoiser son cœur.

Avis :

Hugo est interné à Graceland suite à sa menace de sauter par la fenêtre du troisième étage de sa classe. Dépressif, il s’avère également qu’il découvre qu’il est atteint du « syndrome du papillon ». Une maladie que je ne connaissais pas du tout et qui je trouve peut s’avérer très handicapante. Un personnage un peu trop caricaturé sur son côté ado et son fatalisme je trouve.

Un jour il va rencontrer Morgane, une jeune fille singulière que j’ai beaucoup aimée. Elle est fascinée par tous les génies de notre histoire. Là encore, j’ai appris beaucoup de choses concernant ces têtes pensantes et la maladie « d’Asperger ». Elle va totalement envoûter Hugo et elle a, je l’avoue, eu ce même effet sur moi. Impressionnante par son savoir et son caractère vif qui tire Hugo vers le haut.

Deux personnages très différents, mais avec une belle alchimie. Tous les deux fragilisés par leurs internements et leurs maladies, chacune de leurs rencontres les rapproches un peu plus.

J’ai eu un peu de mal au début avec ma lecture qui a un langage très « parlé » et où le personnage d’Hugo m’a paru trop exagéré. Je l’ai posé à deux reprises, puis à la troisième je me suis dit qu’il fallait coute que coute que je le finisse.
Malgré que ce ne soit pas une lecture qui m’a transporté, elle m’a apprise beaucoup de choses. Les différents clins d’œil aux auteurs pour ado (Burton par exemple) étaient sympathiques et parleront sûrement à cette jeunesse souvent difficile à cerner.

Je ne connaissais pas cet auteur et je ne pense pas que je lirais un autre de ces livres.

Malgré un résumé intéressant et une couverture que j’aimais beaucoup, pour moi le contenu n’a malheureusement pas été à la hauteur de mes attentes. Les longueurs et les écarts durant le récit ne m’ont pas permise de m’accrocher plus que cela. Une écriture et une histoire simple qui je pense plaira aux adolescents.
En bref, un avis assez mitigé pour un young adult agréable à lire, qui traite le mal être des adolescents, mais aussi des troubles psychologiques intéressants à découvrir

Merci à Camille et aux Editions Michel Lafon pour ce service presse

#Milie

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