mardi 18 avril 2017

L'amante d'Étretat, de Stanislas Petrosky




Titre : L'amante d'Étretat
Auteur : Stanislas Petrosky
Date de parution : 27 février 2016
Thèmes : Thriller, Deuil, Amour 
Prix : 8€ Format Broché
Maison d'édition : L'atelier Mosésu
Note : 9/10


Résumé :

Isabelle et Frédéric vivent une des plus belles histoires d’amour qui soit, passionnée et fusionnelle. Mais un jour où Frédéric part s’adonner à sa passion, la planche à voile, il disparaît corps et bien en mer. Isabelle va doucement mais sûrement sombrer dans la folie sans l’homme qu’elle aime.

Stanislas Petrosky nous entraîne dans les méandres de la dépression. Jusqu’où le manque de l’être aimé peut-il mener ?

Mais l’auteur venant du monde du polar, il se pourrait que L’Amante d’Étretat ne soit pas qu’une simple histoire d’amour tragique.


Mon avis :


Tout commence le 6 mai 1990 alors qu’Isabelle Dargelin n'a que 10 ans. Ce jour symbolique est celui où sa tante lui offre son journal intime et dès lors, cet objet sera son exutoire. N'ayant pas une enfance des plus angéliques, Isabelle doit grandir avec un père alcoolique, violent et  une mère ou plutôt le souffre-douleur de son cher époux. 

C'est via le biais de son journal, dans un premier temps, que j'ai suivi la vie très chaotique d'Isabelle. De son adolescence à sa rencontre avec Frédéric, son âme sœur, puis jusqu'à l'inévitable.

Dès lors, Isabelle vit une descente aux enfers due à la perte d'un être cher. Elle sombre dans une folie, où son esprit et son corps deviennent ses pires ennemis. J'ai été spectatrice de son malheur. 

La plume de Stanislas Petrosky n'est pas inconnue pour moi. En effet, l'an passé j'avais lu un tout autre roman de l'auteur « Ravensbrück mon amour ». Peu emballée par le sujet en lui-même, j'avais toutefois décelé le talent de l'écrivain qui se cachait ce roman dur. 
Lorsqu’une amie m'a convaincue de lire « L’Amante d'Étretat », je ne me doutais pas un instant que ce livre tellement court pourrait me prendre aux tripes. L'auteur a su me plonger dans cette atmosphère sombre. Il a su traiter avec justesse les thèmes de la dépression et du deuil. 
Je fus très étonnée par la fin. Stanislas a su ménager l'effet de surprise et j'en suis restée sans voix. Car avec le dernier chapitre, les dernières pages m'ont livré une toute autre vision d'Isabelle, ce personnage qui paraissait si fragile. 

Un roman court que je recommande à un public peu frileux.

Merci aux éditions L'atelier Mosésu pour ce service presse. 

#Clarisse

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