dimanche 8 octobre 2017

L'homme de feu, de Joe Hill




Titre : L'homme de feu
Auteur : Joe Hill
Date de sortie : 31 mai 2017
Thèmes : Dystopie, Thriller, Biologie
Prix : 23 €Format Broché
 Maison d’édition : JC lattès
Note : 7/10

Résumé :

Dans un monde apocalyptique, Harper, jeune infirmière atteinte d'un virus qui fait apparaître des tatouages brûlants sur sa peau, tente de survivre. Elle n'est pas la seule, mais sans remède, les malades sont traqués par des milices. Abandonnée par son mari alors qu'elle était enceinte, elle rencontre et suit l'homme-feu, capable de contrôler le feu qui brûle les humains infectés.

Mon avis :

La terre est touchée par une horrible contamination qui se propage rapidement. Les individus qui peuplent notre vaste planète voient peu à peu apparaître sur leur corps des tatouages qui les font littéralement prendre feu.
Dans ce monde qui semble au bord du chaos, j'ai fait la connaissance de Harper Saul, une infirmière qui aime son boulot et qui est aux premières loges depuis le début de la contamination du phénomène « Écaille de dragon ».
Voulant aider son prochain, la jeune femme s'aperçoit très vite que des marques apparaissent sur sa peau. Le seul problème est qu'elle est enceinte.
Apeuré, son mari s'enfuit. C'est dans ces circonstances qu'Harper part pour le Camp Wyndham où vit un groupe de personnes menées par Nick et Allie.
Dans ce camp, la maladie semble être sous contrôle grâce à l'aide de Nick. Aurait-il un remède au mal qui enflamme le monde ?

"L'homme-feu" fut une lecture assez dure pour moi. Dure dans le sens où il faut un long moment avant qu'il y ait de l'action dans ce roman. Certes, l'auteur pose bien les bases de son histoire en détaillant vraiment tout ce qui alimente la maladie, mais je pense qu'il aurait pu sur certains aspects être moins pointilleux.

Lorsque enfin l'action arrive, je dirais quand Harper prend le chemin du camp, j'ai été plongée la tête la première dans un monde post-apocalyptique où la seule chance de pouvoir s'en sortir vivant est de se serrer les coudes. Les personnages très nombreux sont bien travaillés, on voit apparaître au fil des pages chacune de leurs personnalités.

Celle dont j'ai envie de plus vous parler, c'est Harper. Cette femme enceinte est très audacieuse. Lorsqu'elle se réfugie dans le centre, j'ai ressenti son soulagement de pouvoir peut-être donner naissance à son enfant avant que la maladie ne la rattrape.
Elle veut voir vivre le petit être qu'elle abrite coûte que coûte, quitte à faire des choix égoïstes. Sauf que peu à peu, j'ai vu au travers d'elle les choses se dégrader, aussi bien dans le camp qu'à l'extérieur. J'ai senti la tension qui pèse chaque jour sur ses épaules.
Elle vit de nombreux retournements de situation qui réduisent chaque fois ses espérances à néant.
J'ai eu souvent le cœur serré en voyant comment le malheur s'acharnait sur elle. Je voulais la soutenir, lui dire qu'elle y arriverait, que son enfant verrait le jour même si rien n'est gagné vu que la contamination prend de plus en plus de vie.

Pour ce qui est de la maladie, je la trouve très bien décrite et imaginée. L'auteur l'explique facilement en utilisant des mots pas trop savants pour que tous les lecteurs les comprennent. Avoir l'idée de se servir des corps humains comme transmetteurs de la maladie fut bien pensé et en même temps très flippant. Soit vous mourez brûlé vif après que la maladie se soit entièrement développée en vous, soit vous vous retrouvez vivant avec la maladie qui vous permet d'accéder à des dons.
En gros en premier choix, vous mourez dans d'atroces souffrances et en deuxième option, vous avez la maladie en hibernation qui peut à tout moment se déclarer et vous transformer en torche humaine. Sympa comme programme vous me direz.

Je lis pour la première fois des écrits de Joe Hill, et je dois dire qu'il est le digne fils de son père. Il a les gènes pour faire peur à ses lecteurs tout en ayant son propre style et une écriture très descriptive qui lui fait quelques fois traîner les choses en longueur. Dommage. Je pense lire très prochainement Nosfera2 qui m'a été chaleureusement recommandé par une adepte des écrits de la famille King.

Merci aux éditions JC Lattès pour ce service presse.


#Clarisse 

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