vendredi 3 février 2017

La fille du Chaos, de Masahiko Shimada

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Titre : La fille du Chaos 
Auteur : Masahiko Shimada
Date de sortie : 20 avril 2016
Thèmes : Polar et spiritualité 
Prix : 7€90 Format Broché
Maison d’édition : Le livre de poche imaginaire 
Note : 5/10

Résumé :

Naruhiko a hérité des pouvoirs visionnaires de sa grand-mère chamane. Pour apprendre à contrôler ses dons, l’adolescent retourne sur la terre de ses ancêtres afin d’y subir un éprouvant rite d’initiation. Dans ses rêves apparaît Mariko. 
Lycéenne devenue amnésique, celle-ci est séquestrée par un homme qui abuse d’elle et la conditionne au meurtre. Une fois libérée, elle est vite happée par la violence des bas-fonds de Tôkyô. Elle rencontre Sanada, un professeur d’université qui va se servir de la jeune fille comme machine de guerre contre une société aliénée et corrompue qu’il abhorre.


Mon avis :

Nariko est perturbé par tous les rêves qui l’habitent depuis quelques temps. Descendant d’une famille de chamans, son destin de devin est en train de se manifester. Alors que ses visions deviennent chaque fois plus claires et horrifiantes, il voit une fille s’y dessiner…

Mariko S, lycéenne, a été enlevée par un homme plus terrifiant que Satan. Détruite physiquement et psychologiquement, son bourreau s’évertue à faire d’elle son jouet, son arme qu’il garde séquestrée jusqu’à ce qu’il en ait besoin. Sortie de cette emprisonnement, la jeune femme devient à son tour un monstre malgré l’aide très intéressée de Sanada, un professeur qui cache son jeu.

Trois vies différentes, à quel point sont-elles liées ?

Lecture mitigée !

Je me suis sentie dans le flou au début de ma lecture, il m’a fallu du temps pour comprendre ce qui arrivait dans les premiers chapitres dont le protagoniste est Naruhiko. Voir son évolution ne m’a pas tant intéressée, pourtant il est une pièce clef de ce roman.

En contre sens, j’ai vite ressenti de la rage envers le tortionnaire (je l’aurais envoyé dans un hôpital psychiatrique avec plaisir) de la pauvre Mariko. Comment peut-on infliger de telles souffrances à une personne en y trouvant du plaisir ? Du courage elle en a. Et puis, lorsqu’elle se sort de ce bourbier avec des repères à l’opposé de ceux qu’elle avait avant sa renaissance, malheureusement elle tombe dans un nouveau piège, j’en ai frissonner, la proie devient à son tour le chasseur sans vergogne. Elle est au point de non-retour.

Le gros point noir, Masahiko Shimada nous lance directement dans le vif du sujet sans laisser le temps à son lecteur de comprendre certains termes ou mots des racines du Japon. J’apprécie qu’il nous fasse découvrir cette culture dont j’ignorais tout, on voit que l’auteur est attaché à ce pays mais il aurait dû y aller plus en douceur au démarrage.

Ce qui me choque davantage, c’est la considération des autres dans ce roman. Tout n’est que clinquant et faux. Être impeccable aux yeux des autres, ne pas faire un pas de travers est l’objectif premier de tout un chacun.
En bref ,

Cette lecture n’est pas un total plaisir, j’ai dû dépasser la moitié pour me mettre dedans  avec toutefois encore des moments déstabilisants.

Merci aux éditions Le livre de poche imaginaire pour ce service presse.

#Clarisse 

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