vendredi 3 février 2017

Les Paradis du Fou, de Muriel Roland Darcourt

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Titre : Les Paradis du Fou
Auteur : Muriel Roland Darcourt
Date de sortie : juin 2011
Thèmes : Au-delà, folie, Humour noir
Prix : 14€ Format Broché
Maison d’édition : Chiado, collection Voyages dans la Fiction
Note : 3,5/10


Résumé :


 » Les Paradis du Fou  » , ou les élucubrations d’un type, Lazare Verne, qui vient d’apprendre sa mort prochaine. Gonflé de rage quant à sa condition de défunt imminent à laquelle il n’est pas préparé et qu’il a du mal à accepter, il décide de tout quitter pour aller mourir ailleurs, sur une autre planète, et il va en découvrir plusieurs. Des qui n’existent pas. Des qu’il imagine. Des qui sont bel et bien réelles. Enfin tout ça, tout ce qu’on croit connaître, ce qu’on avait envisagé, ce qu’on avait cru possible, ce qu’on nous avait enseigné et qui se révèle être autrement, au-delà de toute logique humaine, aux confins de l’espace ou juste à portée de nous à l’intérieur de notre propre cerveau.


Mon avis :



Lazare Verne vit une vie sans complication jusqu’au jour où il apprend que sa vie va s’arrêter dans quelques mois à cause de la maladie, une maladie incurable qui le pousse chaque jour un peu plus dans la tombe. Décidé à mourir loin de tout, il part où sera sa dernière demeure, ça il n’en a encore aucune idée.

J’ai débuté ma lecture avec un énorme a priori, redoutant de tomber dans un livre complètement déstabilisant avec beaucoup trop de science-fiction, ce qui n’est pas ma tasse de thé en grosse dose s’il n’y a pas de romance.

On en apprend peu sur Lazare qui part presque en guerre contre les autres êtres vivants depuis la fatalité qui lui est tombé dessus. Il divague en affabulation sans que j’arrive à distinguer la vérité des mensonges.

De plus, l’auteur nous ballote entre monde réel et imaginaire, me perdant bon nombre de fois.

Un livre insolite découpé en plusieurs petits chapitres qui narrent chaque nouvelle divagation de son héros passant par des folies parfois perturbatrices. Malgré tout, l’auteur a une plume limpide, on a envie de savoir ce que Lazare nous réserve les pages suivantes.

Néanmoins, tout s’enchaîne très vite, ce que je trouve dommage. Je n’ai pas eu le temps d’avoir la moindre considération pour Lazare qui est à mes yeux un être aigri rongé par une horrible folie destructrice.

Merci aux éditions Chiado pour ce service presse.

#Clarisse

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