jeudi 25 janvier 2018

Pas celle que tu crois, de Mhairi McFarlane





Titre : Pas celle que tu crois
Auteur : Mhairi McFarlane
Date de sortie : 5 octobre 2017
Thèmes : Romance contemporaine, Drame
Prix : 8€50 Format Broché 
Maison d’édition : Harlequin, collection &H 
Note : 5/10


Résumé : 

Avec cette comédie romantique pétillante, à la fois drôle et pleine d’émotion, Mhairi McFarlane nous offre un nouvel exemple éclatant de son talent.

Lorsque, suite à un énorme malentendu, Edie est surprise en train d’embrasser le marié lors du mariage d’un de ses collègues, elle se laisse condamner sans réagir, incapable de se défendre. Aussitôt mise à l’écart au bureau et par tous ses contacts sur les réseaux sociaux, elle finit par accepter la proposition de son patron : quitter Londres pour la ville de son enfance, Nottingham, afin d’y suivre un acteur en vogue dont elle doit écrire la biographie.
Sauf que, faute de moyens, elle doit s’installer chez son père et cohabiter avec sa sœur excentrique et définitivement insupportable. Comme si ce n’était pas suffisant, la première rencontre avec Elliot Owen, le fameux acteur, est catastrophique. Quand le destin s’acharne à ce point, il ne reste plus que deux possibilités : subir ou réagir. Alors, Edie laissera-t-elle les autres décider à sa place ou bien choisira-t-elle de leur prouver à tous, ainsi qu’à elle-même, qu’elle n’est pas celle qu’ils croient ?


Mon avis : 




Edie est une rédactrice de pub dans une agence londonienne qui fait un carton. Un week-end, elle se voit invitée au mariage de Jack et Charlotte, deux collègues à elle qui sont en quelque sorte des amis. Alors que l'événement bat son plein, Edie décide de sortir prendre l'air. 
Ce à quoi elle ne s'attendait pas, c'est d'être rejointe par Jack, le marié, que celui-ci l'embrasse fougueusement et qu'ils se fassent surprendre par Charlotte, la toute nouvelle femme de Jack. 
S'échappant de ce carnage, Edie rentre à Londres et se retrouve mise à l'écart de tous depuis cet échange scandaleux. 
Ne pouvant plus supporter la situation, la jeune femme saute sur l'occasion de partir dans une mission qui ne la met pas tellement en joie dans sa ville natale : Nottingham, où elle doit réaliser la biographie d’Elliott Owen.
N'ayant pas d'endroit où vivre pendant cette affaire, Edie repart chez son père pour cohabiter avec lui et sa jeune sœur très excentrique. Si cela ne lui plaît pas, elle va en plus devoir gérer un acteur peu coopératif à l'écriture du livre. 

Edie arrivera-t-elle à se mettre dans la poche Elliott tout en montrant à tous qu'elle est loin d'être celle qu’ils croient ?


Un roman que j'ai mis un sacré bout de temps à lire tant certains passages sont trop étirés en longueur. Je trouve que le personnage d’Edie est bien trop poussé dans l'extrême, trop de superflu en ce qui la concerne, Mhairi McFarlane aurait dû rester plus légère.

Pourtant, Edie avait de quoi plus me plaire, d'abord à cause de son enfance peu simple. Elle a perdu sa mère à neuf ans, et Nottingham est pour elle le lieu qui lui rappelle toute sa souffrance de la perte d'un être très cher. Malgré cela, elle a su se construire seule, se faire une brillante carrière qui est en train de voler en éclats lorsque je la rencontre. C’est sûr qu'Edie a de la détermination pour avancer dans la vie, mais je ne me suis pas tant accrochée à elle à cause de trop nombreuses catastrophes qui lui tombent dessus.

Elliott, quant à lui, est au premier abord un vrai ours mal léché qui est hyper arrogant et provocateur. Edie a dû s'acharner pour le faire parler de son passé. C'est en le découvrant doucement que j'ai vu pourquoi il ne voulait pas faire ce livre, il y a trop de mystères sur lui et il a peur qu'ils soient lus de tous. Tout en me faisant à ses mauvais airs, j'ai perçu en lui un homme plus fragile, tendre et démonstratif que je l'aurais cru. Il m'a assez étonnée.


Pour les personnages secondaires, qu'est-ce que Meg a pu m’énerver ! Il y avait toujours une chose qui n'allait pas, toujours collée aux basques de sa sœur aînée. Je comprends pourquoi Edie redoutait de revenir parmi les siens. 

« Pas celle que tu crois » fut une lecture assez bonne. Mhairi McFarlane a certes voulu trop miser sur la partie « problèmes successifs » de son héroïne principale, mais elle a aussi su me faire ressentir de nombreuses émotions. 
J'ai été agacée à certains moments tout comme j'ai eu le cœur serré à d'autres. L'auteur a une plume évocatrice et simple qui a néanmoins des défauts, surtout au niveau de la fluidité. 
Cela est dû à son envie de trop décrire, j'avais l'impression qu'elle voulait parfois faire traîner les scènes en longueur, il m'en a fallu de la patience pour engloutir les 580 pages de l'histoire.

En bref,

Un roman qui ne m'a pas totalement convaincue, il y a du bon comme du mauvais. Si quelques passages étaient allégés, cela rendrait la lecture plus accrochante.

Merci aux éditions Harlequin pour ce service presse.

#Clarisse






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