dimanche 5 août 2018

Dîner secret, de Raphael MONTES




Titre : Dîner secret
Auteurs : Raphaël Montes
Date de sortie : 12 septembre 2018
Thèmes : Thriller, Horreur, Policier
Prix : 21,50€
Maison d’édition : JC Lattès
Note : 13/10


Résumé :

Quatre étudiants, amis d’enfance, décident de quitter leur petit village pour rejoindre Rio de Janeiro et s’installer ensemble pour suivre leurs études respectives.
Au départ, tout le monde vit l’aventure à fond. Puis, trois garçons ont une idée saugrenue : offrir les services d’une prostituée à leur quatrième ami, obèse et vierge.
A partir de ce moment-là, cette jeune femme est de plus en plus sollicitée, jusqu’à ce que le jeune homme d’habitude solitaire et geek à souhait lui consacre tout l’argent du loyer.
C’est ainsi que les jeunes gens vont devoir trouver une solution pour rattraper le coup, sous peine d’expulsion.
Ils vont alors se lancer dans l’aventure la plus insolite, mais aussi la plus périlleuse et écœurante de leur vie : servir des dîners de chair humaine à des invités triés sur le volet.
Mais quel dénouement se jouera-t-il pour tous ? En ressortiront-ils indemnes ? Aussi bien mentalement que physiquement… ?




Mon avis :

Salut les petits choux,

Bon, finalement ma dernière chronique estivale n’était pas la précédente, mais celle-ci ! Parce que je ne pouvais pas attendre jusqu’en septembre pour vous parler de cette merveille.

Si vous avez l’habitude de me lire, vous savez que je suis assez sévère niveau notes, mais là, ce livre dépasse et surpasse tout ce que je pouvais espérer d’une lecture !

Par contre, j’espère qu’avant de le lire vous aurez l’estomac bien accroché, parce qu’il faut parfois vraiment être costaud mentalement pour lire un tel livre.
Personnellement, je l’ai dévoré (c’est le cas de le dire !) en quelques jours. Et encore, j’aurais fait plus vite si je n’étais pas au boulot.

J’ai particulièrement apprécié les différentes couches du texte : tantôt une atmosphère légère avec des étudiants insouciants, tantôt les dettes qui s’accumulent et les obligent à ramasser du fric, très vite. Puis, toute la tension qui se met doucement en route à travers le premier dîner. Enfin, l’engrenage qui ne pourra plus rien arrêter, et la bascule définitive dans l’horreur la plus absolue.

On a sincèrement ici affaire à un chef-d’œuvre de l’Horrible avec un(e) grand(e) H(ache).


Sur fond de sang, d’horreur, de meurtres en série et de cuisine humaine avec – vraiment – toutes les parties du corps et toutes les populations utilisées à des fins/faims gustatives, nous retrouvons tous les problèmes et enjeux gangrénant le Brésil : la corruption, la prostitution, la drogue, les Jeux Olympiques servant à faire illusion et à alimenter un climat de confiance et d’insouciance, posant une couverture rassurante sur tous les problèmes du pays pourtant paralysants. 


En bref, c’est un vrai plaidoyer, et même un pamphlet que nous offre le jeune Raphael Montes, qui du haut de ses 27 ans, écrit merveilleusement bien, dans la lignée de Stephen King et d’Hitchcock. C’est dire comme il a toute mon estime. J’ai tellement cru à tout cela que je suis allée me renseigner pour savoir si cette histoire était tirée d’une histoire vraie. Mais non…ce n’est pas arrivé. Pas encore. 

Enfin, la fin de ce bijou est merveilleusement orchestrée et le dénouement nous couperait presque le souffle. 


NB : pour les lecteurs parcourant sans cesse les toutes dernières pages des romans, surtout ne faîtes pas ça. Vous y perdriez énormément en plaisir.

Comme derniers mots, j’aimerais dire un grand bravo à Raphael Montes pour son écriture, je sens que ce livre sera une tuerie (c’est le cas de le dire – encore !) en France comme partout ailleurs.
Car non seulement le sujet est plus que tabou, délicat, et à ma connaissance, non traité par un auteur aussi jeune, mais l’atmosphère véhiculée par ce roman est magique, et gustativement, pour ceux qui cuisinent, on s’y croirait. Moi en tout cas, j’avais presque le goût de la viande en bouche. Presque !


Alors, un petit dîner secret avec convives triés sur le volet, ça vous dit ?


Merci à la maison d’édition JC Lattès pour ce service presse !

#Charløtte

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